𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐂𝐈𝐄𝐍𝐓𝐈𝐅𝐈𝐐𝐔𝐄 : 𝐋𝐀 𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄𝐄 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐄 𝐒𝐎𝐍 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐄𝐍𝐀𝐑𝐈𝐀𝐓 𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄𝐆𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐌𝐎𝐒𝐂𝐎𝐔

Quelques heures après avoir reçu l’ambassadeur de la Fédération de Russie en Guinée, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a poursuivi mercredi une séquence diplomatique soutenue, marquée par la volonté d’approfondir les partenariats stratégiques noués entre 𝐂𝐨𝐧𝐚𝐤𝐫𝐲 et 𝐌𝐨𝐬𝐜𝐨𝐮.

Monsieur le ministre a en effet accordé une audience à une délégation du conglomérat agro-industriel 𝐄𝐅𝐊𝐎, figure de proue de l’innovation en biotechnologies, ainsi qu’à des représentants du centre d’innovation 𝐒𝐤𝐨𝐥𝐤𝐨𝐯𝐨, institution emblématique de la sphère technologique russe.

Les échanges ont permis de dégager des pistes de collaboration dans les domaines de la recherche appliquée, des technologies émergentes et du développement de filières scientifiques à forte intensité d’innovation.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la Guinée accélère la modernisation de son enseignement supérieur afin de l’arrimer durablement aux standards internationaux. Elle vise également à renforcer l’intégration des universités et centres de recherche du pays dans les grandes plateformes mondiales de production et de circulation du savoir.

À travers ces contacts de haut niveau, l’ambition est claire: faire de la science et de la technologie un levier central de la transformation économique guinéenne et inscrire les institutions nationales dans l’architecture internationale de l’innovation.

𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄–𝐑𝐔𝐒𝐒𝐈𝐄 : 𝐔𝐍 𝐑𝐀𝐏𝐏𝐑𝐎𝐂𝐇𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐀𝐂𝐀𝐃𝐄́𝐌𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄́ 𝐀𝐔𝐓𝐎𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄́ 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄́𝐆𝐈𝐐𝐔𝐄

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a reçu ce mercredi Son Excellence 𝐀𝐥𝐞𝐱𝐞𝐲 𝐕. 𝐏𝐨𝐩𝐨𝐯, ambassadeur de la Fédération de Russie en Guinée, pour un entretien qui confirme la volonté des deux pays de donner un nouvel élan à leur coopération universitaire et scientifique.

Au centre des échanges, l’ambassadeur a remis au ministre l’invitation officielle de Valery Falkov, ministre russe de l’Enseignement supérieur et de la Science, conviant la Guinée à la Conférence internationale de haut niveau sur l’éducation inclusive, prévue à Moscou du 10 au 13 décembre 2025. Enjeu majeur pour les systèmes éducatifs contemporains, l’inclusion scolaire devrait offrir à Conakry une plateforme internationale pour présenter ses réformes et ses ambitions autour de la transformation numérique, de l’équité éducative et de la professionnalisation de l’enseignement supérieur.

Au-delà de cette invitation, les deux responsables ont passé en revue l’accord de reconnaissance mutuelle des diplômes, actuellement en phase de finalisation technique. Considéré comme un pivot de la future architecture de coopération, cet accord doit permettre une meilleure mobilité des étudiants, enseignants et chercheurs, tout en renforçant l’attractivité des formations dispensées dans les deux pays. Pour la Guinée, il s’agit d’un instrument stratégique permettant d’aligner davantage ses standards académiques sur les référentiels internationaux.

L’entretien a également permis de confirmer l’attribution par Moscou de 150 bourses d’études pour l’année académique 2026-2027, ouvertes aux cycles licence, master et doctorat. Une enveloppe significative qui intervient dans un contexte où la Guinée intensifie la formation de ses ingénieurs, médecins, spécialistes des technologies émergentes et cadres scientifiques susceptibles de soutenir la modernisation de son économie.

Enfin, un volet essentiel de la rencontre a porté sur le renforcement des compétences et des capacités de recherche du Centre de Recherche Marine et Côtière de Guinée (CEREMA-G), désormais installé au sein de la Cité des sciences et de l’innovation de Guinée. Les discussions ont porté sur la mise en place de collaborations opérationnelles avec les institutions russes renommées en océanographie, en dynamique côtière et en innovations maritimes, afin de hisser le CEREMA-G au rang de référence régionale en matière de recherche marine.

À l’issue de l’entretien, les deux parties ont souligné la solidité d’un partenariat qui s’oriente résolument vers la mobilité académique, l’innovation scientifique et la structuration de pôles d’excellence capables de répondre aux priorités de développement de la Guinée.

𝐋𝐄 𝐌𝐄𝐒𝐑𝐒𝐈 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐒𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐄𝐒 𝐀𝐔𝐓𝐎𝐔𝐑 𝐃𝐔 𝐏𝐑𝐎𝐆𝐑𝐀𝐌𝐌𝐄 𝐄𝐑𝐀𝐒𝐌𝐔𝐒+

La Cheffe de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, 𝐏𝐫𝐞 𝐅𝐚𝐧𝐭𝐚 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́, a ouvert mercredi, à Conakry, la session nationale d’information dédiée au programme Erasmus+, réunissant l’ensemble des institutions d’enseignement supérieur guinéennes. Cette rencontre, conçue comme un espace d’alignement stratégique, vise à mieux outiller les universités pour renforcer leur participation à l’un des dispositifs de coopération académique les plus ambitieux au monde.

Pilier des politiques éducatives de l’Union européenne, le programme Erasmus+, déployé sur la période 𝟐𝟎𝟐𝟏-𝟐𝟎𝟐𝟕, constitue un levier majeur pour l’innovation pédagogique, la mobilité universitaire et le développement des compétences. Depuis sa création en 1987, il a offert à des millions d’étudiants, de chercheurs et de personnels académiques l’accès à des opportunités de formation et de collaboration.

Le programme soutient notamment :

●l’amélioration des compétences à travers le partage de bonnes pratiques et le développement de cursus innovants ;

●la coopération institutionnelle, avec la constitution de réseaux académiques multilatéraux ;

●l’ouverture internationale des universités, grâce à des mobilités structurantes pour les étudiants, enseignants et personnels administratifs.

L’Ambassadeur de l’Union européenne en Guinée, 𝐗𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐒𝐭𝐢𝐜𝐤𝐞𝐫, a livré un plaidoyer en faveur d’une implication plus forte du pays. Rappelant les origines humanistes du programme, il a insisté sur son impact transformateur : « La possibilité pour un étudiant de vivre plusieurs mois sur un campus étranger change non seulement son parcours, mais aussi la manière dont une génération appréhende le monde », a-t-il affirmé.

Le diplomate a souligné que l’Afrique subsaharienne dispose d’une enveloppe dédiée de 1,5 milliard d’euros, dont la Guinée doit « impérativement tirer parti ».

Au nom du ministre Alpha Bacar Barry, la Cheffe de cabinet Pre Fanta Touré a souligné l’importance d’Erasmus+ pour la transformation du paysage universitaire guinéen. « 𝐄𝐫𝐚𝐬𝐦𝐮𝐬+ 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐪𝐮’𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ : 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 », a-t-elle déclaré, saluant au passage « l’engagement constant » de l’Union européenne et le rôle « stratégique et déterminant » de l’Agence française de développement (AFD), partenaire financier de la session.

Elle a exhorté les responsables d’IES à multiplier les initiatives : constitution de consortiums, création de masters conjoints, digitalisation des enseignements, renforcement des capacités administratives et innovation pédagogique.
« 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐝’𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐥𝐥𝐞 », a-t-elle insisté, annonçant un renforcement du Bureau national Erasmus+ et la mise en place d’un accompagnement technique régulier.

Le ministère ambitionne désormais une montée en puissance rapide : amélioration de la qualité des projets soumis, multiplication des partenariats, renforcement de la visibilité de la Guinée dans les appels Erasmus+ et structuration de programmes d’excellence dans les universités. « Investir dans Erasmus+, c’est investir dans le capital humain guinéen et donc dans l’avenir du pays », a insisté 𝐏𝐫𝐞 𝐅𝐚𝐧𝐭𝐚 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́.

𝐋𝐄 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄 𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀 𝐁𝐀𝐂𝐀𝐑 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘 𝐅𝐈𝐗𝐄 𝐔𝐍 𝐀𝐆𝐄𝐍𝐃𝐀 𝐑𝐈𝐆𝐎𝐔𝐑𝐄𝐔𝐗 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐋’𝐀𝐂𝐇𝐄̀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄́𝐅𝐎𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐔𝐍𝐈𝐕𝐄𝐑𝐒𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a présidé ce lundi 17 novembre 2025 le conseil de cabinet hebdomadaire du département, marqué par la définition d’un calendrier resserré pour la mise en œuvre des principales réformes académiques du pays.

Dès l’ouverture de la séance, le ministre a salué « l’engagement et la discipline » des cadres mobilisés dans la gestion de la récente crise avec les organisations syndicales de l’enseignement supérieur. Tout en appelant à la consolidation du climat de dialogue, il a insisté sur la nécessité de poursuivre les travaux « dans le strict respect des textes légaux et réglementaires ».

L’un des points majeurs du conseil de cabinet a porté sur la finalisation de la liste nationale des masters rénovés, désormais validés par le Conseil scientifique. Le ministre a instruit qu’elle soit publiée au plus tard le 22 novembre, en précisant :

●les conditions d’inscription ;

●les prérequis pour l’accès aux places gratuites ;

●les modalités d’implication des enseignants-chercheurs dans le dispositif de formation des formateurs.

Cette publication constitue, selon lui, « un jalon décisif pour la crédibilisation de l’architecture licence-master-doctorat ».

Réaffirmant la centralité du doctorat dans le développement scientifique du pays, le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 a fixé un cap ambitieux : opérationnaliser une école doctorale type d’ici le 24 novembre, appelée à devenir la matrice de référence pour l’ensemble du territoire.

Ce modèle devra intégrer :

●un renforcement de la gouvernance, des budgets et des effectifs ;

●une meilleure articulation avec les laboratoires de recherche ;

●la création d’un dispositif structuré de préparation aux concours du CAMES ;

●l’ouverture vers des partenariats sous-régionaux.

L’École doctorale de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry servira de site pilote pour cette réforme.

Le ministre a rappelé l’exigence de livrer la Cité des Sciences et de l’Innovation au département le 1ᵉʳ décembre, mobilisant l’intégralité des ressources techniques, logistiques et humaines.

Deux autres échéances structurent la fin d’année académique :

●la rentrée officielle de la première promotion de la filière Économie–Statistiques des CPGE avant le 1ᵉʳ décembre ;

●l’ouverture de l’Institut Polytechnique civilo-militaire avant le 10 décembre.

La désignation du commandant militaire et du directeur général devra intervenir cette semaine. Les infrastructures — salles de cours, ateliers, espace polyvalent — devront quant à elles être entièrement opérationnelles avant le 5 décembre.

𝐋𝐀𝐍𝐂𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐎𝐅𝐅𝐈𝐂𝐈𝐄𝐋 𝐃𝐄S 𝐎𝐏𝐄́𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍S 𝐃𝐄 𝐁𝐈𝐎𝐌𝐄́𝐓𝐑𝐈𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐄́𝐓𝐔𝐃𝐈𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄S 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄̀𝐑𝐄S 𝐀𝐍𝐍𝐄́𝐄S 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐄𝐒 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Conformément aux orientations du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, les opérations de recensement biométrique des étudiants des premières années a officiellement débuté ce lundi dans les 17 institutions publiques d’enseignement supérieur du pays ainsi que dans les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles de Dalaba, conformément au calendrier établi par le département.

Placée sous la coordination du Service de Modernisation des Systèmes d’Information (SMSI), cette opération s’inscrit dans la stratégie nationale de moralisation des données de l’enseignement supérieur, engagée par le ministère dans le but d’assainir le fichier national des étudiants et de moderniser le pilotage du système.

Elle vise notamment à maîtriser les effectifs étudiants pour une planification plus efficace des activités pédagogiques, une allocation optimisée des ressources et une meilleure gestion des parcours administratifs et académiques.

Pour cette première journée, les universités de Labé et de Kankan, ainsi que les instituts de Boké et de Kountia, ont ouvert la voie à la mise en œuvre du dispositif, avant une extension progressive aux autres établissements publics jusqu’au 27 novembre 2025.

Le ministère souligne que cette campagne de biométrie constitue une étape décisive vers la constitution d’un registre national biométrique unique des étudiants, garantissant la traçabilité, la fiabilité et la transparence des données dans l’ensemble du système.

Cette démarche s’inscrit dans la vision du président de la République, 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, qui fait de la modernisation de l’administration publique et de la gouvernance par la donnée un levier stratégique de transformation du pays.

𝐌𝐄𝐒𝐑𝐒𝐈 : 𝐋𝐄𝐀𝐃𝐄𝐑𝐒𝐇𝐈𝐏 𝐄𝐓 𝐄𝐗𝐂𝐄𝐋𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐀𝐔 𝐂Œ𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐀𝐂𝐀𝐃𝐄𝐌𝐈𝐐𝐔𝐄

Le Pr Fanta Touré, Cheffe de Cabinet du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI), a présidé ce lundi la réunion hebdomadaire du Conseil de cabinet.

Au cours de sa communication, Madame le Cheffe de Cabinet a abordé la question de la résolution de la grève du Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNAESURS). Elle a salué la maturité du dialogue social qui a permis d’aboutir à une issue apaisée. « Des journées et des nuits ont été consacrées à la recherche d’un terrain d’entente, dans un esprit d’écoute, de respect mutuel et de recherche de solutions durables », a-t-elle rappelé.

Pour le Pr Fanta Touré, cette expérience illustre la capacité du MESRSI à anticiper, écouter et résoudre les tensions internes avec discernement et esprit d’équipe, garantissant ainsi la stabilité institutionnelle dans un contexte marqué par de fortes attentes du corps enseignant.

Le Conseil a également souligné la réussite de la cérémonie de remise des prix d’excellence, organisée la semaine précédente en hommage aux enseignants-chercheurs, étudiants et responsables administratifs les plus méritants. « Cet événement est un symbole fort de reconnaissance du mérite et de motivation collective au sein de la communauté universitaire », a insisté la Cheffe de Cabinet, rappelant que la valorisation du travail académique constitue un moteur essentiel de performance nationale.

Autre point majeur abordé : la proclamation des résultats d’évaluation des programmes d’enseignement supérieur. Le Pr Fanta Touré a félicité les équipes techniques et les instances d’assurance qualité pour leur rigueur et leur constance. Ces évaluations sont déterminantes pour garantir la crédibilité des diplômes, renforcer la gouvernance académique et aligner les standards guinéens sur les exigences internationales.

𝐋𝐀 𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄 𝐀𝐔 𝐂Œ𝐔𝐑 𝐃𝐔 𝐃𝐈𝐀𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 𝐌𝐎𝐍𝐃𝐈𝐀𝐋 𝐒𝐔𝐑 𝐋’𝐄́𝐃𝐔𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐋𝐄 𝐃𝐄́𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

Présent à Bogota (Colombie) depuis le 3 novembre 2025, le Directeur national de l’Enseignement supérieur représente avec fierté la République de Guinée au 3ᵉ Dialogue interrégional sur l’éducation et le développement entre l’Afrique, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe, organisé par OBREAL à l’Université EAN.

Cette rencontre de haut niveau vise à renforcer la coopération académique interrégionale, à promouvoir la mobilité scientifique et à accélérer la transformation numérique de l’enseignement supérieur.

Une présence qui illustre la vision du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, déterminé à positionner la Guinée dans les grands réseaux mondiaux du savoir et de l’innovation.

Sous la haute impulsion du Président de la République, 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, et le leadership du Premier ministre, Chef du Gouvernement, 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐁𝐚𝐡, la Guinée affirme sa place parmi les nations qui font de l’éducation le moteur du développement partagé.

𝐀̀ 𝐂𝐎𝐍𝐀𝐊𝐑𝐘, 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄𝐍𝐍𝐄 𝐒’𝐀𝐍𝐂𝐑𝐄 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐔𝐍𝐄 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄̀𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Au lendemain de l’adoption à l’unanimité par les honorables Conseillers du Conseil National de la Transition (CNT) de la Loi d’orientation sur la Recherche et l’Innovation (LORI), la dynamique de réforme du secteur scientifique s’est poursuivie à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry avec la clôture, ce samedi, de l’atelier national de renforcement de capacités du personnel des Institutions de Recherche Scientifique (IRS) et des Centres de Documentation et d’Information (CDI).

Placée sous la présidence de Madame la Cheffe de Cabinet du MESRSI, Professeure Fanta Touré, la cérémonie de clôture a marqué l’aboutissement d’une semaine dense d’échanges, de formation et de réflexion collective, axée sur la modernisation du pilotage institutionnel, la planification stratégique et la recherche de performance au sein des structures scientifiques nationales.

Durant plusieurs jours, les cadres des IRS et CDI ont été accompagnés par la Direction nationale de la Recherche scientifique et de l’Innovation (DNRSI) et par des experts du système national d’enseignement supérieur autour de modules dédiés à la gestion axée sur les résultats, au montage de projets, à la planification stratégique et au suivi-évaluation. L’objectif : doter chaque institution d’un Plan stratégique de développement (PSD) robuste, cohérent et aligné sur la vision nationale de transformation du système de recherche.

Dans son allocution de clôture, Professeure Fanta Touré a salué l’engagement et la rigueur des participants, soulignant que : « Ces assises traduisent la volonté du ministère, sous l’impulsion du Ministre Alpha Bacar Barry, de bâtir une recherche performante, innovante et au service du développement national. La LORI vient désormais encadrer cette ambition et lui offrir un cadre juridique durable. »

Cette clôture intervient donc dans un contexte historique : la LORI, récemment adoptée par le CNT, constitue le socle de la refondation de la gouvernance scientifique nationale. En associant réforme législative et renforcement des capacités opérationnelles, le MESRSI inscrit la recherche guinéenne dans une trajectoire claire : celle de l’excellence, de la cohérence et de la durabilité.

𝟲𝟳 𝗔𝗡𝗦 𝗗𝗘 𝗟’𝗔𝗥𝗠𝗘́𝗘 𝗚𝗨𝗜𝗡𝗘́𝗘𝗡𝗡𝗘

 

𝟭𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟭𝟵𝟱𝟴 – 𝟭𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮5, 𝗻𝗼𝘀 𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗳𝗲𝗻𝘀𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗼𝗻𝘁 𝟲𝟳 𝗮𝗻𝘀.

𝗕𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗳𝗲̂𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗿𝗺𝗲́𝗲 𝗴𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻𝗻𝗲 ‘’𝗡𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗳𝗶𝗲𝗿𝘁𝗲́’’ !

𝐋𝐄 𝐂𝐍𝐓 𝐀𝐃𝐎𝐏𝐓𝐄 𝐋𝐀 𝐋𝐎𝐈 𝐃’𝐎𝐑𝐈𝐄𝐍𝐓𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐋𝐄 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄 𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀 𝐁𝐀𝐂𝐀𝐑 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘 𝐅𝐄́𝐋𝐈𝐂𝐈𝐓𝐄́ 𝐏𝐀𝐑 𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐄́𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐍𝐓 𝐃𝐑 𝐃𝐀𝐍𝐒𝐀 𝐊𝐎𝐔𝐑𝐎𝐔𝐌𝐀

 

Moment solennel à l’hémicycle du Conseil National de la Transition (CNT) : la Loi d’Orientation de la Recherche et de l’Innovation (𝐋𝐎𝐑𝐈) a été adoptée à l’unanimité par les honorables Conseillers, consacrant ainsi un tournant décisif pour la gouvernance scientifique, technologique et universitaire en République de Guinée.

Cette adoption marque l’aboutissement d’un long processus de réformes structurelles conduites par le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, et vient consolider la volonté du Gouvernement de faire de la recherche un pilier du développement durable.

Face aux Conseillers du CNT, le ministre Alpha Bacar Barry a livré une présentation magistrale du texte, rappelant son importance stratégique : « Aujourd’hui, nous sommes conviés à écrire ensemble une page décisive de l’histoire scientifique de notre Nation. Il ne s’agit pas seulement de doter la recherche d’un cadre juridique, mais de jeter les fondements d’une Guinée qui produit son savoir, valorise ses intelligences et transforme ses résultats en innovations utiles à nos populations. »

Cette nouvelle loi, qui remplace celle de 2005, s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, et du Chef du Gouvernement, 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐁𝐚𝐡, pour bâtir une Guinée du savoir, compétitive, résiliente et ouverte sur le monde.

À l’issue de l’adoption du texte, le Président du CNT, 𝐃𝐫 𝐃𝐚𝐧𝐬𝐚 𝐊𝐨𝐮𝐫𝐨𝐮𝐦𝐚, a tenu à féliciter le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 pour la qualité du travail accompli, la clarté de sa vision et la rigueur de la démarche ayant conduit à la conception de ce cadre législatif inédit.

Pour le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲, cette adoption unanime est une victoire collective : « Ce texte n’est pas celui d’un ministère, mais celui d’une Nation qui croit en la puissance de son intelligence. Grâce à cette loi, la recherche guinéenne dispose enfin d’un cadre légal qui garantit sa pérennité, son financement et son impact sur le développement. »