𝐋𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐎𝐮𝐞𝐬𝐭-𝐀𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

Sous l’impulsion du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, les travaux de l’atelier national de finalisation du projet de création de l’Institut Ouest-Africain de Mathématiques (IOAM) ont été officiellement lancés. Une initiative qui s’inscrit dans la vision du Président de la République, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, et qui répond à une double urgence : la pénurie d’enseignants qualifiés en mathématiques dans les collèges et lycées, et le besoin stratégique de former des cadres scientifiques de haut niveau.

 

Conçu comme un pôle régional d’excellence solidement ancré en Guinée, l’IOAM ambitionne de former une nouvelle génération de mathématiciens, d’ingénieurs, de statisticiens et de chercheurs capables de répondre aux défis contemporains dans des domaines aussi variés que l’intelligence artificielle, l’agriculture, la santé, la finance ou encore l’ingénierie. Il prévoit d’offrir des formations de niveau Licence, Master, Doctorat ainsi que des modules spécifiques destinés à la mise à niveau des enseignants du secondaire.

 

« 𝐋𝐞 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥. 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐞́𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐛𝐚̂𝐭𝐢𝐫 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 », souligne le professeur Aboubakary Diakhaby, membre du comité d’experts, professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal).

 

Le ministre Alpha Bacar Barry, en initiant ce projet, a tiré la sonnette d’alarme après plusieurs constats préoccupants. « 𝐌𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐭 𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞. 𝐋𝐨𝐫𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞́ 𝐚̀ 𝐬𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐢𝐧𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐫𝐞𝐭𝐞𝐧𝐮𝐬. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐥 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚 𝐩𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐚𝐠𝐢𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐢𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 », a-t-il déclaré.

 

Face à cette situation, l’IOAM devra également héberger un centre de mise à niveau pour enseignants et un centre de préparation à l’agrégation, afin de renforcer durablement la qualité de l’enseignement dès le pré-universitaire.

 

Le ministre Alpha Bacar Barry a par ailleurs rappelé l’importance d’intégrer l’Institut national de statistique d’Abidjan dans cette dynamique. « 𝐀𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢, 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐯𝐨𝐲𝐞́𝐬 𝐞𝐧 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐫 𝐢𝐜𝐢, 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐧𝐨𝐮𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥𝐥𝐢𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝐭𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐬 », a-t-il souligné.

 

Si les recommandations issues de l’atelier sont entérinées, les premières formations pourraient débuter dès octobre 2025. « Nous avons pris le pari d’agir sans attendre. Nos partenaires, tels que la Banque mondiale ou l’AFD, viendront nous rejoindre en cours de route. Ils nous trouveront déjà en train de construire notre futur », a conclu le ministre.

𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐛𝐢𝐧𝐞𝐭 : 𝐂𝐚𝐩 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬

Sous la présidence de Monsieur Alpha Bacar Barry, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, une importante session du Conseil de Cabinet s’est tenue ce lundi, en présence des cadres et responsables des services centraux du département.

 

Cette réunion stratégique visait à faire le point sur l’état d’avancement des chantiers en cours et à affiner les orientations opérationnelles pour les semaines à venir, dans un contexte marqué par la clôture progressive de l’année universitaire.

 

Le Ministre a rappelé l’impératif de garantir une reprise des activités pédagogiques dès le mois de septembre, dans des conditions optimales. À cet effet, il a été instruit de veiller à la continuité du service public dans toutes les institutions, en maintenant la mobilisation effective du personnel académique et administratif durant cette période de transition.

 

Concernant le paiement des bourses des enseignants, le Conseil a noté le démarrage effectif du processus et réaffirmé la volonté du département d’engager une réforme structurelle du système. Cette refonte reposera sur quatre axes majeurs : la transparence, la dématérialisation, la concertation avec les partenaires sociaux, et l’adaptation aux réalités des établissements.

 

Dans le cadre de la politique d’inclusion, le Service Genre et Équité a présenté un projet de soutien à l’endroit de cent (100) femmes titulaires ou en phase terminale de doctorat, en vue de favoriser leur intégration dans le système d’enseignement supérieur et leur participation active à la recherche et à l’encadrement universitaire.

𝐋𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 𝐚𝐦𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

À la veille de l’ouverture de l’atelier de cadrage pour la création d’un Institut de mathématiques en République de Guinée, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a reçu ce lundi à Conakry un comité d’experts de haut niveau, mobilisés pour appuyer cette réforme structurante en présence du Secrétaire Général 𝐃𝐫 𝐅𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐞́.

 

Cette réforme s’inscrit dans la vision du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, qui fait de l’éducation un pilier de la souveraineté nationale. Composé d’universitaires africains de premier plan, ce comité inclut :

 

• 𝐏𝐫 𝐀𝐛𝐨𝐮𝐛𝐚𝐤𝐚𝐫𝐲 𝐃𝐢𝐚𝐤𝐡𝐚𝐛𝐲, professeur titulaire à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) ;
• 𝐏𝐫 𝐉𝐨𝐞̈𝐥 𝐓𝐨𝐬𝐬𝐚, professeur titulaire à l’Université d’Abomey-Calavi, Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques (Bénin) ;
• 𝐏𝐫 𝐍𝐠𝐚𝐥𝐥𝐚 𝐃𝐣𝐢𝐭𝐭𝐞́, directeur de l’École doctorale des sciences et technologies de l’Université Gaston Berger et président du CTS-MPC du CAMES ;
• 𝐃𝐫 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥 𝐒𝐚𝐥𝐚𝐦 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, maître de conférences CAMES à l’Université Alioune Diop de Bambey (Sénégal) ;
• 𝐃𝐫 𝐓𝐡𝐢𝐞𝐫𝐧𝐨 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, directeur général adjoint de l’Enseignement supérieur (Guinée) ;
• 𝐃𝐫 𝐊𝐚𝐫𝐚𝐦𝐨 𝐒𝐢𝐭𝐚 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, enseignant-chercheur à l’Université de Labé et chef de la section statistique, évaluation et projets au SPP.

 

Prenant la parole, le ministre Alpha Bacar Barry a exprimé l’importance vitale de cette initiative : « 𝐋𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐦𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐠𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐧. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐛𝐚̂𝐭𝐢 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐬𝐞𝐬 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐞𝐬. »

Dressant un constat alarmant, il a souligné que la Guinée ne compte qu’un nombre infime de docteurs en mathématiques en activité. Face à ce déficit structurel, le ministre appelle à un changement de paradigme : Le soutien politique à cette ambition est total, toutes les conditions sont réunies pour faire émerger un pôle de mathématique de référence.

L’atelier de cadrage prévu ce mardi jettera les bases scientifiques, académiques et institutionnelles de cet ambitieux projet. Il constitue une étape décisive vers la création d’un centre de référence au service de l’excellence et de l’intégration régionale dans les sciences fondamentales.

𝐏𝐥𝐚𝐧 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐬𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́𝐬 𝐏𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐞́ 𝐞𝐭 𝐥’𝐀𝐯𝐢𝐬 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐬𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́𝐬

PROJET_DE_PPM_BACE_FCE_2025_A_VERSION VALIDEE PAR LES_PTF_LE 13 JUIN 2025 POUR LA PUBLICATIONAVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES BAS FCE 2025 LE 16 JUIN 2025

𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐛𝐫𝐢𝐥𝐥𝐚𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐭

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de formation des formateurs, initié par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, deux doctorants guinéens ont soutenu, ce mercredi, leur thèse de doctorat avec succès.

 

Cé Avis Gamy a présenté une recherche approfondie sur « Les droits du contribuable dans le contentieux fiscal en République de Guinée », tandis que Ibrahima Mouhidine Diané a défendu une thèse portant sur « La lutte contre la corruption dans les États francophones d’Afrique de l’Ouest : exemple de la République de Guinée ». Ces travaux viennent enrichir le corpus scientifique national sur des thématiques cruciales pour la gouvernance et l’État de droit.

 

Ces soutenances illustrent la montée en puissance des compétences nationales dans le domaine universitaire, conformément à la stratégie du gouvernement visant à renforcer durablement les capacités des établissements d’enseignement supérieur et des écoles doctorales.

 

Mis en place pour répondre au besoin urgent de formation de formateurs, le programme ambitionne de constituer un vivier de cadres hautement qualifiés, capables de relever les défis contemporains de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au service du développement du pays.

 

Interrogé à l’issue de sa soutenance, Cé Avis Gamy a souligné la portée structurante de ce dispositif : « C’est un programme qui rehausse significativement le niveau de l’enseignement supérieur. Il offre aussi l’opportunité aux praticiens d’intégrer l’enseignement. Je félicite le ministère pour cette initiative et j’invite mes collègues à s’y engager, car c’est à travers ce type de politiques que la Guinée pourra progresser durablement. »

 

Présent aux soutenances, le Secrétaire général du ministère, Dr Facinet Conté, a salué les efforts conjoints du gouvernement et des universités partenaires : « Depuis l’avènement du CNRD, le ministère de l’Enseignement supérieur a fait de la formation des formateurs une priorité. Grâce au fonds dédié, plus de 2 000 enseignants-chercheurs ont été accompagnés pour leurs études de master et de doctorat. Aujourd’hui, voir un jeune Guinéen accéder au grade de docteur est une victoire collective. Je félicite particulièrement l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia et son école doctorale pour leur engagement. »

 

Ces réussites individuelles traduisent l’impact tangible des politiques publiques sur l’évolution du paysage académique guinéen et constituent une source d’espoir pour les générations futures de chercheurs.

𝐂𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 : 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a pris part ce mardi à la cérémonie officielle de clôture de la session du comité de pilotage du projet de développement des partenariats public-privé pour le renforcement des compétences industrielles dans le secteur stratégique de la transformation des minerais.

 

Aux côtés du ministre, cette session de haut niveau a enregistré la participation de la ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Mme Aminata Kaba, de la ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Mme Diami Diallo, du représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), M. Ansoumane Bérété, ainsi que de la représentante de la société ALTEO Guinée.

 

Conformément à la feuille de route adoptée lors du premier comité de pilotage, cette session a permis de dresser un bilan des résultats obtenus entre janvier et mai 2025, de réajuster les orientations stratégiques en tenant compte des recommandations issues de l’Unité de Gestion du Projet (UGP), et de procéder à la validation du document de cadrage de la phase pilote.

 

Prenant la parole, le ministre Alpha Bacar Barry a salué la dynamique multisectorielle enclenchée autour du projet, tout en appelant à une mobilisation accrue des parties prenantes. Il a notamment souligné l’importance d’inscrire cette initiative dans une vision à long terme, à travers le programme stratégique Simandou Académie, porté par la présidence de la République et conçu pour structurer durablement la formation et le développement des compétences industrielles en Guinée.

 

« Il ne s’agit pas de former pour un besoin ponctuel, mais de bâtir un mécanisme pérenne, capable de créer une chaîne de valeur cohérente », a déclaré le ministre.

 

À titre d’exemple, il a évoqué les avancées récentes de l’Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké, qui vient d’achever avec succès un programme de centre d’excellence financé par la Banque mondiale, illustrant ainsi la capacité des institutions nationales à s’aligner sur les standards internationaux.

 

Insistant sur la nécessité d’une approche pragmatique et orientée résultats, le ministre Alpha Bacar Barry a mis en garde contre les lourdeurs administratives susceptibles de compromettre l’efficacité du projet. « Si nous entrons dans un schéma bureaucratique classique, le premier ingénieur sortira en 2050. En revanche, si nous optons pour une logique d’efficacité et de solution, nous verrons les premiers résultats dans un délai très court », a-t-il affirmé.

 

Le ministre a conclu en réitérant l’engagement total de son département en faveur de ce projet stratégique. « Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation apportera son concours sans réserve à la mise en œuvre de ce projet. Il est de notre responsabilité de poser les fondations solides d’un écosystème national de formation industrielle, capable d’accompagner la transformation structurelle de notre économie. »

 

 

𝐋𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐅𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐑𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞

Sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Dr Facinet Conté, une réunion de travail s’est tenue ce lundi avec une délégation d’organisations scientifiques de la Fédération de Russie. Cette rencontre marque une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales et le développement de projets de recherche conjoints au service du développement durable.

 

Au centre des échanges figurait la présentation du projet de programme de recherche du Centre de Recherche Marine et Côtière de Guinée (CEREMAC-G), axé sur l’étude et l’évaluation de la biodiversité de certaines communautés marines des eaux côtières guinéennes. Les discussions ont porté sur la création, l’organisation et les exigences opérationnelles de ce centre scientifique stratégique, ainsi que sur le développement d’une coopération scientifique durable. Il a notamment été envisagé la réalisation d’une monographie conjointe et la tenue d’une conférence scientifique internationale sur les résultats issus des recherches menées.

 

Cette réunion a également permis d’explorer des axes de collaboration prometteurs avec plusieurs instituts de l’Académie russe des sciences, couvrant des domaines variés et essentiels pour la Guinée.

 

Cette réunion de travail a permis d’identifier des pistes concrètes de collaboration, orientées vers des solutions scientifiques et technologiques adaptées aux défis environnementaux, sanitaires et socio-économiques de la Guinée. Elle illustre la volonté commune des deux pays de bâtir une coopération scientifique d’excellence, fondée sur des échanges équilibrés, le transfert de technologies et la co-construction de projets innovants.

 

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a salué la qualité des échanges et réaffirmé l’engagement de la Guinée à développer des partenariats scientifiques solides, porteurs de développement durable et de progrès partagé.

 

𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐄́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐥’𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐒𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐓𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐦𝐨𝐮 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐚 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨𝐯𝐨𝐥𝐭𝐚𝐢̈𝐪𝐮𝐞

Dans une dynamique résolument tournée vers la transition énergétique et la valorisation des énergies renouvelables dans l’enseignement supérieur, l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou (IST-M) a officiellement mis en service une centrale photovoltaïque sur son campus, marquant une étape stratégique dans la modernisation énergétique de ses infrastructures.

Cette installation, fruit d’une coopération technique entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et ses partenaires au développement, vise à couvrir une part substantielle des besoins en électricité de l’établissement, tout en réduisant son empreinte carbone.

D’une puissance installée de 𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐰𝐚𝐭𝐭𝐬 (𝟏𝟓 𝐤𝐖), couplée à un transformateur de 𝟏𝟎𝟎 𝐤𝐕𝐀 dans un système hybride intégrant trois onduleurs de marque Vitrine Énergies, la centrale assure une alimentation électrique continue des salles de cours, des laboratoires techniques et des services administratifs. Au-delà de son apport énergétique, cette infrastructure constitue un support pédagogique de premier plan pour les étudiants des filières d’ingénierie énergétique et de génie électrique, qui pourront désormais s’exercer à la maintenance et à l’analyse de performances d’un système photovoltaïque opérationnel.

Présent à la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a salué une initiative « en parfaite cohérence avec la vision gouvernementale d’un enseignement supérieur résilient, durable et axé sur l’innovation».

Par cette avancée, l’IST de Mamou se positionne comme un acteur de référence dans la lutte contre le changement climatique et la promotion de solutions énergétiques durables, illustrant la volonté des autorités guinéennes de faire des institutions académiques de véritables laboratoires de la transition écologique.

 

 

𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 𝐞́𝐥𝐮 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐚̀ 𝐥’𝐢𝐬𝐬𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟒𝟐𝐞𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞

La capitale guinéenne a accueilli, du 𝟐𝟐 𝐚𝐮 𝟐𝟑 𝐦𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟐𝟓, les travaux de la 42e session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Cette rencontre de haut niveau, qui a réuni les ministres en charge de l’enseignement supérieur des États membres, s’est conclue par l’élection du ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, à la présidence du Conseil des ministres du CAMES.

Cette élection marque une reconnaissance du leadership de la Guinée dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Afrique francophone. Elle s’inscrit dans le sillage des efforts constants du Président de la République, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, en faveur de la refondation du système éducatif national, de la valorisation du capital humain et du repositionnement stratégique de la Guinée sur la scène scientifique et académique africaine.

Au terme des travaux, les ministres ont adopté un certain nombre de résolutions majeures portant notamment sur la consolidation des mécanismes d’assurance qualité, la promotion de la mobilité académique, la reconnaissance mutuelle des diplômes, ainsi que le renforcement de la gouvernance universitaire dans l’espace CAMES. Ces décisions visent à approfondir l’intégration régionale dans le domaine de l’enseignement supérieur et à harmoniser les standards académiques au sein des pays membres.

Le nouveau président du Conseil des ministres aura pour mission de piloter la mise en œuvre de ces résolutions et d’accompagner la dynamique de transformation du CAMES, dans un esprit d’innovation, d’inclusivité et de coopération panafricaine.

L’élection d’𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 salue également son engagement en faveur de la digitalisation des universités, de la professionnalisation des formations et du rayonnement international du savoir africain. Elle confère à la Guinée un rôle central dans les orientations futures du système universitaire africain.

Pr Abdoulaye Touré et Pr Alpha Kabinet Keita récompensés par la fondation Christophe et Rodolphe Mérieux pour leurs travaux sur les zoonoses émergentes

La Fondation Christophe et Rodolphe Mérieux a décerné, ce mercredi 18 juin 2025, son prestigieux Grand Prix scientifique aux professeurs 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥𝐚𝐲𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́ et 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐊𝐚𝐛𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐊𝐞𝐢𝐭𝐚, en reconnaissance de l’excellence de leurs travaux sur les zoonoses émergentes, ces maladies transmissibles de l’animal à l’homme qui constituent aujourd’hui une menace majeure pour la santé publique mondiale.

Le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, 𝐃𝐫 𝐅𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐞́, a pris part à la cérémonie au nom du ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲,  accompagné de M. Abdoulaye Keita, conseiller chargé de mission. À travers leur présence, les autorités guinéennes ont souhaité saluer cette distinction qui honore la recherche nationale et valorise le rôle des scientifiques guinéens sur la scène internationale.
Depuis 2007, la Fondation Christophe et Rodolphe Mérieux distingue chaque année des chercheurs ou des équipes issus des pays en développement, dont les travaux portent sur les maladies infectieuses. L’attribution de ce prix aux professeurs 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥𝐚𝐲𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́ et 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐊𝐚𝐛𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐊𝐞𝐢𝐭𝐚 consacre non seulement la qualité de leurs recherches, mais aussi la contribution essentielle de la Guinée et de l’Afrique à la compréhension et à la lutte contre les épidémies mondiales.
𝐀𝐮 𝐥𝐞𝐧𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐩𝐢𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐞 𝐝’𝐄𝐛𝐨𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐢 𝐚 𝐫𝐚𝐯𝐚𝐠𝐞́ 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐮𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟒 𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟏𝟔, 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́ 𝐥𝐞 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐑𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐈𝐧𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 (𝐂𝐄𝐑𝐅𝐈𝐆), 𝐪𝐮𝐢 𝐬’𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞́ 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐥𝐚𝐝𝐢𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬 𝐞́𝐦𝐞𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬. 𝐋𝐞 𝐂𝐄𝐑𝐅𝐈𝐆 𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐮𝐢𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐮𝐱 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐨𝐢𝐫𝐬 𝐯𝐢𝐫𝐚𝐮𝐱, 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐧𝐭𝐡𝐫𝐨𝐩𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐚𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐥𝐚𝐝𝐢𝐞𝐬 𝐳𝐨𝐨𝐧𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬.
Le Grand Prix scientifique 2025 est assorti d’une dotation de 500 000 euros, destinée à permettre aux lauréats de poursuivre et d’amplifier leurs recherches au service de la santé publique. Grâce à ce financement, les professeurs 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥𝐚𝐲𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́ et 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐊𝐚𝐛𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐊𝐞𝐢𝐭𝐚  renforceront la surveillance intégrée des maladies émergentes selon l’approche One Health, qui considère de manière holistique les interactions entre la santé humaine, animale et environnementale.
En honorant les professeurs Alpha Kabinet Keita et Abdoulaye Touré, la Fondation Christophe et Rodolphe Mérieux salue l’excellence scientifique guinéenne et rappelle l’importance stratégique des travaux menés sur le continent africain pour la sécurité sanitaire globale.