𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄́𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑 : 𝐋𝐄 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄 𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀 𝐁𝐀𝐂𝐀𝐑 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘 𝐒𝐎𝐔𝐇𝐀𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐍𝐄 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐂𝐀𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐈𝐕𝐑𝐀𝐈𝐒𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐑𝐎𝐉𝐄𝐓𝐒

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a présidé, ce lundi, la réunion hebdomadaire du département en insistant sur l’urgence d’accélérer l’exécution des réformes en cours. Il a demandé la finalisation rapide de la révision des masters, des textes réglementaires des écoles doctorales et des livrables techniques déjà produits par les commissions.

Le ministre a également ordonné l’anticipation des décrets d’application de la nouvelle loi et le renforcement du pilotage du projet de l’Institut Polytechnique Civilo-Militaire, dont les infrastructures et la gouvernance doivent être finalisées dans les meilleurs délais. Il a insisté sur la préparation accélérée de la rentrée de l’Institut Ouest-Africain de Mathématiques (IOAM), avec la mobilisation préalable des enseignants, des étudiants internationaux et des équipes techniques.

𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄 – 𝐂𝐇𝐈𝐍𝐄 : 𝐋𝐄𝐒 𝐐𝐔𝐀𝐓𝐎𝐑𝐙𝐄 𝐁𝐎𝐔𝐑𝐒𝐈𝐄𝐑𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐏𝐆𝐄 𝐃𝐄 𝐃𝐀𝐋𝐀𝐁𝐀 𝐀𝐂𝐂𝐔𝐄𝐈𝐋𝐋𝐈𝐒 𝐀̀ 𝐂𝐇𝐄𝐍𝐆𝐃𝐔 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄 𝐂𝐀𝐃𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐏𝐑𝐎𝐆𝐑𝐀𝐌𝐌𝐄 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋 𝐃𝐄 𝐒𝐏𝐈𝐂

Les quatorze étudiants guinéens des Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) de Dalaba ont posé leurs valises dans la capitale du Sichuan, marquant la première étape d’un programme de formation scientifique soutenu par la 𝐒𝐭𝐚𝐭𝐞 𝐏𝐨𝐰𝐞𝐫 𝐈𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐂𝐨𝐫𝐩𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐒𝐏𝐈𝐂), géant énergétique chinois engagé dans le développement d’une raffinerie d’alumine à Boffa. Les étudiants des 𝐂𝐏𝐆𝐄 sont accompagnés par Abdoulaye Keita, conseiller chargé de mission du ministre Alpha Bacar Barry et coordinateur national des projets CPGE.

Fruit d’une 𝐜𝐨𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐫𝐚𝐫𝐞, cette mobilité académique est le résultat d’un rapprochement stratégique entre le ministère des Mines et de la Géologie et le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation. Les deux départements visent à structurer un 𝐯𝐢𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐝’𝐢𝐧𝐠𝐞́𝐧𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 capables d’accompagner la transformation locale de la bauxite, pilier de la politique industrielle guinéenne. Financées intégralement par SPIC, ces bourses illustrent une approche de co-construction public–privé désormais centrale dans les partenariats éducatifs du pays.

Lors d’une séance de travail présidée le 30 septembre dernier par M. 𝐃𝐣𝐢𝐛𝐚 𝐃𝐢𝐚𝐤𝐢𝐭𝐞́, ministre directeur de cabinet de la Présidence, les ministres 𝐁𝐨𝐮𝐧𝐚 𝐒𝐲𝐥𝐥𝐚 et Alpha Bacar Barry avaient souligné le caractère « pivot » de cette coopération, présentée comme un levier essentiel pour hisser la Guinée au rang des nations capables de former en interne les compétences requises par leurs industries lourdes. La Chine, déjà partenaire majeur dans le secteur minier, devient ainsi un acteur décisif dans la formation des futures élites techniques guinéennes.

Ce premier contingent ouvre la voie à une dynamique plus vaste : SPIC s’est engagée à financer cent bourses destinées aux étudiants des CPGE dans les filières scientifiques et techniques, faisant de ce programme l’un des investissements éducatifs les plus structurants jamais portés par un opérateur industriel en Guinée.

𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄́

Dans le cadre du processus de recrutement des trois cents (𝟑𝟎𝟎) Enseignants-Chercheurs titulaires du 𝐏𝐡𝐃 au compte du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI), il est porté à la connaissance des candidats que les mails d’invitation aux interviews seront envoyés le lundi 24 novembre 2025.

Les entretiens se dérouleront à partir du mardi 25 novembre 2025, à l’ISSEG de Lambanyi, selon le calendrier arrêté par les Commissions de recrutement.

Le MESRSI invite l’ensemble des candidats à consulter régulièrement leurs boîtes mail pour prendre connaissance de leur convocation et des instructions y afférentes.

𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄𝐑 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄 𝐀𝐌𝐀𝐃𝐎𝐔 𝐎𝐔𝐑𝐘 𝐁𝐀𝐇 𝐈𝐍𝐀𝐔𝐆𝐔𝐑𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐄́𝐂𝐎𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐎𝐂𝐓𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒 “𝐏𝐑 𝐌𝐎𝐌𝐎 𝐁𝐀𝐍𝐆𝐎𝐔𝐑𝐀” 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐆𝐀𝐍𝐂

Les nouvelles Écoles doctorales de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (UGANC) ont été inaugurées ce vendredi par le Premier ministre, 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐁𝐚𝐡, lors d’une cérémonie solennelle qui marque une étape majeure dans la refondation du système national de recherche.

Baptisées Écoles doctorales “𝐏𝐫 𝐌𝐨𝐦𝐨 𝐁𝐚𝐧𝐠𝐨𝐮𝐫𝐚”, elles rendent hommage à l’un des plus éminents universitaires guinéens, dont l’héritage scientifique a profondément façonné la structuration de la recherche et la formation des élites académiques.

Ces écoles doctorales s’inscrivent dans une dynamique plus large de modernisation des infrastructures universitaires, de requalification des encadreurs et d’amélioration des outils de gouvernance académique. Elles renforcent par ailleurs la position de l’UGANC comme pôle scientifique d’excellence en Afrique de l’Ouest, à un moment où la Guinée intensifie son intégration dans les réseaux internationaux de recherche.

𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄́𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑 𝐄𝐓 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 : 𝐋𝐀 𝐑𝐄́𝐅𝐎𝐑𝐌𝐄 𝐍𝐔𝐌𝐄́𝐑𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐔𝐍𝐄 𝐏𝐇𝐀𝐒𝐄 𝐃𝐄́𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐀𝐍𝐓𝐄

La remise de 𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 aux enseignants-chercheurs, ce vendredi à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale de transformation numérique. En annonçant une seconde phase qui portera le dispositif à 𝟐 𝟎𝟎𝟎, le Premier ministre 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐁𝐚𝐡 a rappelé que cette opération « affirme la souveraineté numérique du pays et pose les bases d’un appareil scientifique moderne et crédible ».

Bien plus qu’une dotation matérielle, ces équipements constituent un 𝐞́𝐜𝐨𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐭, intégrant Microsoft 365 Éducation, outils d’intelligence artificielle, systèmes anti-plagiat, protocoles de cybersécurité et plateformes de protection des données. Concrètement, les enseignants pourront organiser des 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐚 𝐌𝐢𝐜𝐫𝐨𝐬𝐨𝐟𝐭 𝐓𝐞𝐚𝐦𝐬, créer des espaces de travail collaboratif grâce à 𝐒𝐡𝐚𝐫𝐞𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐎𝐧𝐞𝐃𝐫𝐢𝐯𝐞, développer des 𝐛𝐢𝐛𝐥𝐢𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐩𝐞́𝐝𝐚𝐠𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, ou encore produire des cours asynchrones avec 𝐌𝐢𝐜𝐫𝐨𝐬𝐨𝐟𝐭 𝐒𝐭𝐫𝐞𝐚𝐦. Cette architecture modulaire vise à harmoniser les pratiques, renforcer la qualité scientifique et réduire les disparités numériques entre institutions.

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, Alpha Bacar Barry, cette réforme constitue « un tournant dans la capacité des universités guinéennes à produire, valoriser et sécuriser le savoir ». Elle doit désormais s’accompagner d’un suivi pédagogique strict : recteurs et directeurs généraux sont appelés à mobiliser leurs équipes pour garantir l’appropriation rapide des outils et la qualité des usages.

La Cité des Sciences et de l’Innovation de Guinée (CSIG) devra présenter un calendrier opérationnel incluant des modules de formation à court terme, tandis que les équipes de 𝐏𝐋𝐔𝐃𝐎𝐂 et de 𝐏𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬𝐒𝐮𝐩 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 travailleront à assurer la pleine performance des plateformes numériques, dont la fiabilité conditionne le succès global de la réforme.

Dans cette phase décisive, le Gouvernement entend démontrer sa capacité à conduire une politique numérique cohérente, structurée et soutenable, afin d’inscrire durablement l’université guinéenne dans les standards internationaux de production et de diffusion du savoir.

𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐂𝐈𝐄𝐍𝐓𝐈𝐅𝐈𝐐𝐔𝐄 : 𝐋𝐀 𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄𝐄 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐄 𝐒𝐎𝐍 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐄𝐍𝐀𝐑𝐈𝐀𝐓 𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄𝐆𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐌𝐎𝐒𝐂𝐎𝐔

Quelques heures après avoir reçu l’ambassadeur de la Fédération de Russie en Guinée, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a poursuivi mercredi une séquence diplomatique soutenue, marquée par la volonté d’approfondir les partenariats stratégiques noués entre 𝐂𝐨𝐧𝐚𝐤𝐫𝐲 et 𝐌𝐨𝐬𝐜𝐨𝐮.

Monsieur le ministre a en effet accordé une audience à une délégation du conglomérat agro-industriel 𝐄𝐅𝐊𝐎, figure de proue de l’innovation en biotechnologies, ainsi qu’à des représentants du centre d’innovation 𝐒𝐤𝐨𝐥𝐤𝐨𝐯𝐨, institution emblématique de la sphère technologique russe.

Les échanges ont permis de dégager des pistes de collaboration dans les domaines de la recherche appliquée, des technologies émergentes et du développement de filières scientifiques à forte intensité d’innovation.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la Guinée accélère la modernisation de son enseignement supérieur afin de l’arrimer durablement aux standards internationaux. Elle vise également à renforcer l’intégration des universités et centres de recherche du pays dans les grandes plateformes mondiales de production et de circulation du savoir.

À travers ces contacts de haut niveau, l’ambition est claire: faire de la science et de la technologie un levier central de la transformation économique guinéenne et inscrire les institutions nationales dans l’architecture internationale de l’innovation.

𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄–𝐑𝐔𝐒𝐒𝐈𝐄 : 𝐔𝐍 𝐑𝐀𝐏𝐏𝐑𝐎𝐂𝐇𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐀𝐂𝐀𝐃𝐄́𝐌𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄́ 𝐀𝐔𝐓𝐎𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄́ 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄́𝐆𝐈𝐐𝐔𝐄

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a reçu ce mercredi Son Excellence 𝐀𝐥𝐞𝐱𝐞𝐲 𝐕. 𝐏𝐨𝐩𝐨𝐯, ambassadeur de la Fédération de Russie en Guinée, pour un entretien qui confirme la volonté des deux pays de donner un nouvel élan à leur coopération universitaire et scientifique.

Au centre des échanges, l’ambassadeur a remis au ministre l’invitation officielle de Valery Falkov, ministre russe de l’Enseignement supérieur et de la Science, conviant la Guinée à la Conférence internationale de haut niveau sur l’éducation inclusive, prévue à Moscou du 10 au 13 décembre 2025. Enjeu majeur pour les systèmes éducatifs contemporains, l’inclusion scolaire devrait offrir à Conakry une plateforme internationale pour présenter ses réformes et ses ambitions autour de la transformation numérique, de l’équité éducative et de la professionnalisation de l’enseignement supérieur.

Au-delà de cette invitation, les deux responsables ont passé en revue l’accord de reconnaissance mutuelle des diplômes, actuellement en phase de finalisation technique. Considéré comme un pivot de la future architecture de coopération, cet accord doit permettre une meilleure mobilité des étudiants, enseignants et chercheurs, tout en renforçant l’attractivité des formations dispensées dans les deux pays. Pour la Guinée, il s’agit d’un instrument stratégique permettant d’aligner davantage ses standards académiques sur les référentiels internationaux.

L’entretien a également permis de confirmer l’attribution par Moscou de 150 bourses d’études pour l’année académique 2026-2027, ouvertes aux cycles licence, master et doctorat. Une enveloppe significative qui intervient dans un contexte où la Guinée intensifie la formation de ses ingénieurs, médecins, spécialistes des technologies émergentes et cadres scientifiques susceptibles de soutenir la modernisation de son économie.

Enfin, un volet essentiel de la rencontre a porté sur le renforcement des compétences et des capacités de recherche du Centre de Recherche Marine et Côtière de Guinée (CEREMA-G), désormais installé au sein de la Cité des sciences et de l’innovation de Guinée. Les discussions ont porté sur la mise en place de collaborations opérationnelles avec les institutions russes renommées en océanographie, en dynamique côtière et en innovations maritimes, afin de hisser le CEREMA-G au rang de référence régionale en matière de recherche marine.

À l’issue de l’entretien, les deux parties ont souligné la solidité d’un partenariat qui s’oriente résolument vers la mobilité académique, l’innovation scientifique et la structuration de pôles d’excellence capables de répondre aux priorités de développement de la Guinée.

𝐋𝐄 𝐌𝐄𝐒𝐑𝐒𝐈 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐒𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐄𝐒 𝐀𝐔𝐓𝐎𝐔𝐑 𝐃𝐔 𝐏𝐑𝐎𝐆𝐑𝐀𝐌𝐌𝐄 𝐄𝐑𝐀𝐒𝐌𝐔𝐒+

La Cheffe de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, 𝐏𝐫𝐞 𝐅𝐚𝐧𝐭𝐚 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́, a ouvert mercredi, à Conakry, la session nationale d’information dédiée au programme Erasmus+, réunissant l’ensemble des institutions d’enseignement supérieur guinéennes. Cette rencontre, conçue comme un espace d’alignement stratégique, vise à mieux outiller les universités pour renforcer leur participation à l’un des dispositifs de coopération académique les plus ambitieux au monde.

Pilier des politiques éducatives de l’Union européenne, le programme Erasmus+, déployé sur la période 𝟐𝟎𝟐𝟏-𝟐𝟎𝟐𝟕, constitue un levier majeur pour l’innovation pédagogique, la mobilité universitaire et le développement des compétences. Depuis sa création en 1987, il a offert à des millions d’étudiants, de chercheurs et de personnels académiques l’accès à des opportunités de formation et de collaboration.

Le programme soutient notamment :

●l’amélioration des compétences à travers le partage de bonnes pratiques et le développement de cursus innovants ;

●la coopération institutionnelle, avec la constitution de réseaux académiques multilatéraux ;

●l’ouverture internationale des universités, grâce à des mobilités structurantes pour les étudiants, enseignants et personnels administratifs.

L’Ambassadeur de l’Union européenne en Guinée, 𝐗𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐒𝐭𝐢𝐜𝐤𝐞𝐫, a livré un plaidoyer en faveur d’une implication plus forte du pays. Rappelant les origines humanistes du programme, il a insisté sur son impact transformateur : « La possibilité pour un étudiant de vivre plusieurs mois sur un campus étranger change non seulement son parcours, mais aussi la manière dont une génération appréhende le monde », a-t-il affirmé.

Le diplomate a souligné que l’Afrique subsaharienne dispose d’une enveloppe dédiée de 1,5 milliard d’euros, dont la Guinée doit « impérativement tirer parti ».

Au nom du ministre Alpha Bacar Barry, la Cheffe de cabinet Pre Fanta Touré a souligné l’importance d’Erasmus+ pour la transformation du paysage universitaire guinéen. « 𝐄𝐫𝐚𝐬𝐦𝐮𝐬+ 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐪𝐮’𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ : 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 », a-t-elle déclaré, saluant au passage « l’engagement constant » de l’Union européenne et le rôle « stratégique et déterminant » de l’Agence française de développement (AFD), partenaire financier de la session.

Elle a exhorté les responsables d’IES à multiplier les initiatives : constitution de consortiums, création de masters conjoints, digitalisation des enseignements, renforcement des capacités administratives et innovation pédagogique.
« 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐝’𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐥𝐥𝐞 », a-t-elle insisté, annonçant un renforcement du Bureau national Erasmus+ et la mise en place d’un accompagnement technique régulier.

Le ministère ambitionne désormais une montée en puissance rapide : amélioration de la qualité des projets soumis, multiplication des partenariats, renforcement de la visibilité de la Guinée dans les appels Erasmus+ et structuration de programmes d’excellence dans les universités. « Investir dans Erasmus+, c’est investir dans le capital humain guinéen et donc dans l’avenir du pays », a insisté 𝐏𝐫𝐞 𝐅𝐚𝐧𝐭𝐚 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́.

𝐋𝐄 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄 𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀 𝐁𝐀𝐂𝐀𝐑 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘 𝐅𝐈𝐗𝐄 𝐔𝐍 𝐀𝐆𝐄𝐍𝐃𝐀 𝐑𝐈𝐆𝐎𝐔𝐑𝐄𝐔𝐗 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐋’𝐀𝐂𝐇𝐄̀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄́𝐅𝐎𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐔𝐍𝐈𝐕𝐄𝐑𝐒𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a présidé ce lundi 17 novembre 2025 le conseil de cabinet hebdomadaire du département, marqué par la définition d’un calendrier resserré pour la mise en œuvre des principales réformes académiques du pays.

Dès l’ouverture de la séance, le ministre a salué « l’engagement et la discipline » des cadres mobilisés dans la gestion de la récente crise avec les organisations syndicales de l’enseignement supérieur. Tout en appelant à la consolidation du climat de dialogue, il a insisté sur la nécessité de poursuivre les travaux « dans le strict respect des textes légaux et réglementaires ».

L’un des points majeurs du conseil de cabinet a porté sur la finalisation de la liste nationale des masters rénovés, désormais validés par le Conseil scientifique. Le ministre a instruit qu’elle soit publiée au plus tard le 22 novembre, en précisant :

●les conditions d’inscription ;

●les prérequis pour l’accès aux places gratuites ;

●les modalités d’implication des enseignants-chercheurs dans le dispositif de formation des formateurs.

Cette publication constitue, selon lui, « un jalon décisif pour la crédibilisation de l’architecture licence-master-doctorat ».

Réaffirmant la centralité du doctorat dans le développement scientifique du pays, le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 a fixé un cap ambitieux : opérationnaliser une école doctorale type d’ici le 24 novembre, appelée à devenir la matrice de référence pour l’ensemble du territoire.

Ce modèle devra intégrer :

●un renforcement de la gouvernance, des budgets et des effectifs ;

●une meilleure articulation avec les laboratoires de recherche ;

●la création d’un dispositif structuré de préparation aux concours du CAMES ;

●l’ouverture vers des partenariats sous-régionaux.

L’École doctorale de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry servira de site pilote pour cette réforme.

Le ministre a rappelé l’exigence de livrer la Cité des Sciences et de l’Innovation au département le 1ᵉʳ décembre, mobilisant l’intégralité des ressources techniques, logistiques et humaines.

Deux autres échéances structurent la fin d’année académique :

●la rentrée officielle de la première promotion de la filière Économie–Statistiques des CPGE avant le 1ᵉʳ décembre ;

●l’ouverture de l’Institut Polytechnique civilo-militaire avant le 10 décembre.

La désignation du commandant militaire et du directeur général devra intervenir cette semaine. Les infrastructures — salles de cours, ateliers, espace polyvalent — devront quant à elles être entièrement opérationnelles avant le 5 décembre.

𝐋𝐀𝐍𝐂𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐎𝐅𝐅𝐈𝐂𝐈𝐄𝐋 𝐃𝐄S 𝐎𝐏𝐄́𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍S 𝐃𝐄 𝐁𝐈𝐎𝐌𝐄́𝐓𝐑𝐈𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐄́𝐓𝐔𝐃𝐈𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄S 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄̀𝐑𝐄S 𝐀𝐍𝐍𝐄́𝐄S 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐄𝐒 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Conformément aux orientations du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, les opérations de recensement biométrique des étudiants des premières années a officiellement débuté ce lundi dans les 17 institutions publiques d’enseignement supérieur du pays ainsi que dans les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles de Dalaba, conformément au calendrier établi par le département.

Placée sous la coordination du Service de Modernisation des Systèmes d’Information (SMSI), cette opération s’inscrit dans la stratégie nationale de moralisation des données de l’enseignement supérieur, engagée par le ministère dans le but d’assainir le fichier national des étudiants et de moderniser le pilotage du système.

Elle vise notamment à maîtriser les effectifs étudiants pour une planification plus efficace des activités pédagogiques, une allocation optimisée des ressources et une meilleure gestion des parcours administratifs et académiques.

Pour cette première journée, les universités de Labé et de Kankan, ainsi que les instituts de Boké et de Kountia, ont ouvert la voie à la mise en œuvre du dispositif, avant une extension progressive aux autres établissements publics jusqu’au 27 novembre 2025.

Le ministère souligne que cette campagne de biométrie constitue une étape décisive vers la constitution d’un registre national biométrique unique des étudiants, garantissant la traçabilité, la fiabilité et la transparence des données dans l’ensemble du système.

Cette démarche s’inscrit dans la vision du président de la République, 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, qui fait de la modernisation de l’administration publique et de la gouvernance par la donnée un levier stratégique de transformation du pays.