𝐑𝐞𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝟓𝟎 𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐂𝐏𝐆𝐄: 𝐔𝐧 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐞𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Alpha Bacar Barry a officiellement mis à la disposition des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) un lot de 50 ordinateurs portables, destinés aux étudiants de la troisième cohorte, attendus dès la prochaine rentrée académique.

Cette initiative, portée par MouNa Group Technology S.A , en partenariat avec le Ministère, s’inscrit dans la vision présidentielle d’un système éducatif modernisé, inclusif et axé sur l’innovation.

Particularité notable : ces ordinateurs ont été assemblés localement, au sein de l’unité technique de l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou (ISTM), grâce à l’expertise conjointe de Guinea Technology Innovation SAS – GTI et des équipes techniques de l’IST. Ce modèle de production locale incarne la volonté de construire une souveraineté technologique durable et de valoriser le savoir-faire national.

Fait au nom du Président de la République, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, ce don s’aligne sur les ambitions du programme 𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮 𝟐𝟎𝟒𝟎, et plus spécifiquement sur son pilier éducatif, 𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮 𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞𝐦𝐲, qui vise à former une élite scientifique capable d’accompagner les grandes transformations économiques et industrielles de la Guinée.

𝐃𝐚𝐥𝐚𝐛𝐚 : 𝐈𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐄́𝐜𝐨𝐥𝐞𝐬, 𝐮𝐧 𝐣𝐚𝐥𝐨𝐧 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐞́𝐦𝐞𝐫𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐜𝐚𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞

Ce samedi, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, accompagné de son homologue en charge de la Sécurité et de la Protection Civile 𝐁𝐚𝐜𝐡𝐢𝐫 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, a procédé à l’inauguration officielle des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Dalaba, dans le district de Sébori. Cette initiative marque un tournant historique dans la refondation du système éducatif guinéen.

Fruit d’une vision présidentielle ambitieuse portée par le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, cette infrastructure d’excellence incarne la volonté de bâtir une Guinée souveraine, compétente et tournée vers l’avenir. En dotant le pays d’équipements pédagogiques de pointe et de cadres de formation conformes aux standards internationaux, le chef de l’État affirme son engagement à faire de l’éducation un levier fondamental de transformation structurelle et d’équité territoriale.

« L’inauguration des CPGE de Dalaba consacre l’entrée de la Guinée dans le cercle des nations qui investissent massivement dans l’intelligence, l’innovation et la préparation de leurs élites scientifiques », a déclaré le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲.

 

Sous la coordination de M. 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥𝐚𝐲𝐞 𝐊𝐞𝐢𝐭𝐚, le programme des CPGE est mis en œuvre avec rigueur par le ministère de l’Enseignement Supérieur dans le cadre de la stratégie nationale 𝐒𝐈𝐌𝐀𝐍𝐃𝐎𝐔 𝟐𝟎𝟒𝟎, un cadre de transformation conçu pour faire émerger un écosystème éducatif compétitif et pérenne. Le projet s’articule autour du méga-programme Simandou Academy, pilier de cette stratégie, qui vise à positionner la Guinée comme un hub régional de formation scientifique et technologique.

Les CPGE de Dalaba incarnent cette ambition. Elles proposent un enseignement intensif, fondé sur la rigueur académique, la discipline intellectuelle et la préparation méthodique aux concours d’entrée des grandes écoles d’ingénieurs. Leur finalité est claire : former, sur le sol guinéen, les ingénieurs de demain – des talents capables de concevoir, porter et piloter les projets structurants dans des secteurs vitaux comme l’énergie, l’environnement, les infrastructures, l’intelligence artificielle ou encore les télécommunications.

Au-delà de leur vocation pédagogique, les CPGE de Dalaba incarnent une promesse républicaine : celle de garantir à chaque jeune Guinéen l’accès, par le mérite et le travail, à une formation d’excellence, sans discrimination géographique ni sociale. En ce sens, elles sont autant un levier d’émancipation individuelle qu’un catalyseur de transformation .

 

𝐃𝐚𝐥𝐚𝐛𝐚 : 𝐔𝐧 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐧 𝐝’𝐞𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐅𝐨𝐮𝐭𝐚 𝐠𝐫𝐚̂𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚

Dans les hauteurs verdoyantes du Fouta-Djalon, au cœur de la préfecture de Dalaba, s’élève désormais un complexe architectural d’exception : le bâtiment des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE), symbole d’un tournant stratégique dans l’histoire de l’enseignement supérieur guinéen. Ce joyau infrastructurel, à la fois moderne et intégré à son environnement, témoigne de la volonté ferme du Président de la République, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, de faire de l’excellence académique un levier du développement national.
Conçu avec des standards internationaux, le campus des CPGE de Dalaba dispose d’équipements pédagogiques de dernière génération, de laboratoires spécialisés, de blocs d’hébergement adaptés et d’aires sportives intégrées. C’est un lieu de rigueur, d’ambition et d’élite, destiné à préparer les meilleurs bacheliers du pays à intégrer les grandes écoles d’ingénierie et de management les plus prestigieuses au monde.
L’inauguration de cet établissement d’exception est le fruit direct d’une vision présidentielle audacieuse : celle de bâtir une Guinée souveraine, compétente et tournée vers le savoir. En dotant le pays d’infrastructures éducatives à la hauteur des ambitions nationales, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚 inscrit son action dans la durabilité, l’équité territoriale et la transformation profonde du système éducatif.
Ce projet s’inscrit également dans le cadre de la 𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮 𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞𝐦𝐲, l’une des réformes les plus structurantes portées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation. Elle incarne une nouvelle manière de concevoir l’école républicaine : exigeante, inclusive et ancrée dans les besoins réels du pays.
Au-delà des briques et du béton, ce sont les rêves de toute une génération qui prennent forme à Dalaba. À travers cette réalisation, 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲a offre aux jeunesses guinéennes l’opportunité de viser l’excellence sans quitter leur sol natal.

𝐃𝐚𝐥𝐚𝐛𝐚: 𝐃𝐞𝐬 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐜𝐚𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞

Dans le silence studieux des nouveaux bâtiments nichés sur les hauteurs de Sébory, l’avenir de l’excellence guinéenne prend forme. Les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Dalaba, récemment inaugurées, s’imposent déjà comme un modèle d’infrastructure académique d’avant-garde.

Des laboratoires scientifiques de haute technologie, des salles multimédias interactives, une bibliothèque numérique connectée aux bases de données internationales, ainsi que des espaces de vie et de travail conformes aux standards internationaux : tout a été pensé pour offrir aux meilleurs bacheliers du pays un environnement propice à l’excellence, à la rigueur scientifique et à l’ambition internationale.

 

Ce projet structurant est le fruit de la vision du Président de la République, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, qui inscrit l’éducation comme pilier fondamental de la refondation de l’État. En dotant la Guinée d’outils pédagogiques à la hauteur des défis contemporains, le Chef de l’État entend positionner durablement le pays dans le cercle restreint des nations africaines capables de former localement une élite scientifique, technologique et industrielle.

 

Adossées à la 𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮 𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞𝐦𝐲, initiative stratégique conçue comme levier de transformation intellectuelle et technologique, les CPGE de Dalaba s’inscrivent dans une politique de long terme : bâtir une jeunesse guinéenne capable de porter les grands chantiers du développement national et d’intégrer les plus prestigieuses écoles d’ingénieurs et universités du monde.

 

𝐔𝗻𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲: 𝐃𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗶𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗶𝗻𝗱𝗲𝗺𝗻𝗶𝘀𝗲́𝘀 𝗴𝗿𝐚̂𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘀𝘁𝘂𝗱𝗶𝗮𝗻𝘁𝗶𝗻𝗲

Une avancée historique dans la protection sociale universitaire a été franchie en République de Guinée. Ce mercredi, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a procédé à la remise solennelle de chèques d’indemnisation à des étudiants victimes d’accidents graves, dans le cadre de la mise en œuvre du programme pilote d’assurance estudiantine.

 

Portée par la vision du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, cette initiative s’inscrit dans la dynamique de refondation du système éducatif guinéen, fondée sur la justice sociale, la protection des plus vulnérables et l’amélioration des conditions d’apprentissage.

 

 

« L’université ne doit pas seulement être un lieu de savoir, mais aussi un espace de sécurité et de dignité. Ces gestes de solidarité institutionnelle traduisent notre volonté de bâtir un enseignement supérieur humain, équitable et protecteur », a déclaré le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 à l’issue de la cérémonie.

 

Mis en œuvre en partenariat avec 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐏𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐀𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 (𝐀𝐏𝐀𝐆) – qui regroupe notamment Lanala Assurance, NSIA, SUNU, UGAR Activa et VISTA Assurance – ce dispositif couvre les étudiants inscrits dans les institutions publiques d’enseignement supérieur. Il prévoit, en cas de sinistre, une prise en charge financière des frais médicaux, des indemnités compensatoires, voire un soutien aux familles en cas de décès.

 

Parmi les bénéficiaires figure Amadou Sakho, étudiant en licence 1 au département d’Histoire de l’Université de Kindia, victime d’un accident ayant entraîné une incapacité temporaire. Autre cas marquant, celui de Faya Gbekoulé Kamano, étudiant en licence 1 en Gestion à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, amputé du pied droit à la suite d’un grave accident de la route.

 

« Ce que moi j’ai à dire, c’est merci. Depuis que j’ai eu cet accident, j’avais perdu l’espoir. Mais grâce à cette aide, je reprends goût à la vie et je projette de reprendre mes études l’année prochaine », a confié Amadou Sakho, visiblement ému.

 

Pour le Secrétaire général de l’APAG, cette phase pilote de l’assurance estudiantine constitue déjà un tournant majeur : « Nous sommes intervenus sur tous les sinistres graves survenus depuis le début de l’année universitaire. Certains étudiants sont décédés, d’autres ont subi des blessures lourdes. Dans chaque cas, les assurances ont couvert les frais médicaux, parfois intégralement, et assuré le versement d’indemnités aux victimes ou à leurs familles. »

 

Une vingtaine de dossiers ont déjà été réglés et une trentaine sont actuellement en cours de traitement, selon l’APAG. Parmi ceux-ci, des cas de maladies graves, d’accidents de la circulation, et même de décès survenus dans des établissements comme l’École de Tourisme ou l’Université de Labé. « Si l’assurance n’était pas intervenue, certains de ces jeunes n’auraient plus jamais pu marcher, étudier, ni même espérer une quelconque reprise académique », a ajouté le responsable de l’APAG. « Cette couverture a redonné une perspective de vie et d’avenir à ces étudiants. »

 

La cérémonie de remise des chèques a également été l’occasion pour le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 de dresser un premier bilan de cette année expérimentale et d’envisager son extension : « Nous réfléchissons à élargir les garanties à d’autres catégories d’acteurs de la communauté universitaire, comme le personnel administratif et les chercheurs, mais aussi à assurer les équipements de laboratoire, de mobilité ou d’enseignement. Notre objectif est de bâtir un écosystème éducatif résilient, où chaque acteur se sent protégé. »

 

Le programme, encore à l’état de projet pilote, pourrait à terme devenir un modèle de protection sociale universitaire pour d’autres pays du continent. Le ministre a tenu à saluer l’engagement des compagnies d’assurances partenaires, ainsi que la rigueur avec laquelle les dossiers sont traités. « Ce que nous faisons aujourd’hui est un acte de justice sociale. Ce n’est pas une faveur, c’est un droit que nous faisons respecter », a conclu 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲.

𝐋𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐎𝐮𝐞𝐬𝐭-𝐀𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

Sous l’impulsion du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, les travaux de l’atelier national de finalisation du projet de création de l’Institut Ouest-Africain de Mathématiques (IOAM) ont été officiellement lancés. Une initiative qui s’inscrit dans la vision du Président de la République, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, et qui répond à une double urgence : la pénurie d’enseignants qualifiés en mathématiques dans les collèges et lycées, et le besoin stratégique de former des cadres scientifiques de haut niveau.

 

Conçu comme un pôle régional d’excellence solidement ancré en Guinée, l’IOAM ambitionne de former une nouvelle génération de mathématiciens, d’ingénieurs, de statisticiens et de chercheurs capables de répondre aux défis contemporains dans des domaines aussi variés que l’intelligence artificielle, l’agriculture, la santé, la finance ou encore l’ingénierie. Il prévoit d’offrir des formations de niveau Licence, Master, Doctorat ainsi que des modules spécifiques destinés à la mise à niveau des enseignants du secondaire.

 

« 𝐋𝐞 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥. 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐞́𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐛𝐚̂𝐭𝐢𝐫 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 », souligne le professeur Aboubakary Diakhaby, membre du comité d’experts, professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal).

 

Le ministre Alpha Bacar Barry, en initiant ce projet, a tiré la sonnette d’alarme après plusieurs constats préoccupants. « 𝐌𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐭 𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞. 𝐋𝐨𝐫𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞́ 𝐚̀ 𝐬𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐢𝐧𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐫𝐞𝐭𝐞𝐧𝐮𝐬. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐥 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚 𝐩𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐚𝐠𝐢𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐢𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 », a-t-il déclaré.

 

Face à cette situation, l’IOAM devra également héberger un centre de mise à niveau pour enseignants et un centre de préparation à l’agrégation, afin de renforcer durablement la qualité de l’enseignement dès le pré-universitaire.

 

Le ministre Alpha Bacar Barry a par ailleurs rappelé l’importance d’intégrer l’Institut national de statistique d’Abidjan dans cette dynamique. « 𝐀𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢, 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐯𝐨𝐲𝐞́𝐬 𝐞𝐧 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐫 𝐢𝐜𝐢, 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐧𝐨𝐮𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥𝐥𝐢𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝐭𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐬 », a-t-il souligné.

 

Si les recommandations issues de l’atelier sont entérinées, les premières formations pourraient débuter dès octobre 2025. « Nous avons pris le pari d’agir sans attendre. Nos partenaires, tels que la Banque mondiale ou l’AFD, viendront nous rejoindre en cours de route. Ils nous trouveront déjà en train de construire notre futur », a conclu le ministre.

𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐛𝐢𝐧𝐞𝐭 : 𝐂𝐚𝐩 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬

Sous la présidence de Monsieur Alpha Bacar Barry, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, une importante session du Conseil de Cabinet s’est tenue ce lundi, en présence des cadres et responsables des services centraux du département.

 

Cette réunion stratégique visait à faire le point sur l’état d’avancement des chantiers en cours et à affiner les orientations opérationnelles pour les semaines à venir, dans un contexte marqué par la clôture progressive de l’année universitaire.

 

Le Ministre a rappelé l’impératif de garantir une reprise des activités pédagogiques dès le mois de septembre, dans des conditions optimales. À cet effet, il a été instruit de veiller à la continuité du service public dans toutes les institutions, en maintenant la mobilisation effective du personnel académique et administratif durant cette période de transition.

 

Concernant le paiement des bourses des enseignants, le Conseil a noté le démarrage effectif du processus et réaffirmé la volonté du département d’engager une réforme structurelle du système. Cette refonte reposera sur quatre axes majeurs : la transparence, la dématérialisation, la concertation avec les partenaires sociaux, et l’adaptation aux réalités des établissements.

 

Dans le cadre de la politique d’inclusion, le Service Genre et Équité a présenté un projet de soutien à l’endroit de cent (100) femmes titulaires ou en phase terminale de doctorat, en vue de favoriser leur intégration dans le système d’enseignement supérieur et leur participation active à la recherche et à l’encadrement universitaire.

𝐋𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 𝐚𝐦𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

À la veille de l’ouverture de l’atelier de cadrage pour la création d’un Institut de mathématiques en République de Guinée, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a reçu ce lundi à Conakry un comité d’experts de haut niveau, mobilisés pour appuyer cette réforme structurante en présence du Secrétaire Général 𝐃𝐫 𝐅𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐞́.

 

Cette réforme s’inscrit dans la vision du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, qui fait de l’éducation un pilier de la souveraineté nationale. Composé d’universitaires africains de premier plan, ce comité inclut :

 

• 𝐏𝐫 𝐀𝐛𝐨𝐮𝐛𝐚𝐤𝐚𝐫𝐲 𝐃𝐢𝐚𝐤𝐡𝐚𝐛𝐲, professeur titulaire à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) ;
• 𝐏𝐫 𝐉𝐨𝐞̈𝐥 𝐓𝐨𝐬𝐬𝐚, professeur titulaire à l’Université d’Abomey-Calavi, Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques (Bénin) ;
• 𝐏𝐫 𝐍𝐠𝐚𝐥𝐥𝐚 𝐃𝐣𝐢𝐭𝐭𝐞́, directeur de l’École doctorale des sciences et technologies de l’Université Gaston Berger et président du CTS-MPC du CAMES ;
• 𝐃𝐫 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥 𝐒𝐚𝐥𝐚𝐦 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, maître de conférences CAMES à l’Université Alioune Diop de Bambey (Sénégal) ;
• 𝐃𝐫 𝐓𝐡𝐢𝐞𝐫𝐧𝐨 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, directeur général adjoint de l’Enseignement supérieur (Guinée) ;
• 𝐃𝐫 𝐊𝐚𝐫𝐚𝐦𝐨 𝐒𝐢𝐭𝐚 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, enseignant-chercheur à l’Université de Labé et chef de la section statistique, évaluation et projets au SPP.

 

Prenant la parole, le ministre Alpha Bacar Barry a exprimé l’importance vitale de cette initiative : « 𝐋𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐦𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐠𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐧. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐛𝐚̂𝐭𝐢 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐬𝐞𝐬 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐞𝐬. »

Dressant un constat alarmant, il a souligné que la Guinée ne compte qu’un nombre infime de docteurs en mathématiques en activité. Face à ce déficit structurel, le ministre appelle à un changement de paradigme : Le soutien politique à cette ambition est total, toutes les conditions sont réunies pour faire émerger un pôle de mathématique de référence.

L’atelier de cadrage prévu ce mardi jettera les bases scientifiques, académiques et institutionnelles de cet ambitieux projet. Il constitue une étape décisive vers la création d’un centre de référence au service de l’excellence et de l’intégration régionale dans les sciences fondamentales.

𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐛𝐫𝐢𝐥𝐥𝐚𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐭

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de formation des formateurs, initié par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, deux doctorants guinéens ont soutenu, ce mercredi, leur thèse de doctorat avec succès.

 

Cé Avis Gamy a présenté une recherche approfondie sur « Les droits du contribuable dans le contentieux fiscal en République de Guinée », tandis que Ibrahima Mouhidine Diané a défendu une thèse portant sur « La lutte contre la corruption dans les États francophones d’Afrique de l’Ouest : exemple de la République de Guinée ». Ces travaux viennent enrichir le corpus scientifique national sur des thématiques cruciales pour la gouvernance et l’État de droit.

 

Ces soutenances illustrent la montée en puissance des compétences nationales dans le domaine universitaire, conformément à la stratégie du gouvernement visant à renforcer durablement les capacités des établissements d’enseignement supérieur et des écoles doctorales.

 

Mis en place pour répondre au besoin urgent de formation de formateurs, le programme ambitionne de constituer un vivier de cadres hautement qualifiés, capables de relever les défis contemporains de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au service du développement du pays.

 

Interrogé à l’issue de sa soutenance, Cé Avis Gamy a souligné la portée structurante de ce dispositif : « C’est un programme qui rehausse significativement le niveau de l’enseignement supérieur. Il offre aussi l’opportunité aux praticiens d’intégrer l’enseignement. Je félicite le ministère pour cette initiative et j’invite mes collègues à s’y engager, car c’est à travers ce type de politiques que la Guinée pourra progresser durablement. »

 

Présent aux soutenances, le Secrétaire général du ministère, Dr Facinet Conté, a salué les efforts conjoints du gouvernement et des universités partenaires : « Depuis l’avènement du CNRD, le ministère de l’Enseignement supérieur a fait de la formation des formateurs une priorité. Grâce au fonds dédié, plus de 2 000 enseignants-chercheurs ont été accompagnés pour leurs études de master et de doctorat. Aujourd’hui, voir un jeune Guinéen accéder au grade de docteur est une victoire collective. Je félicite particulièrement l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia et son école doctorale pour leur engagement. »

 

Ces réussites individuelles traduisent l’impact tangible des politiques publiques sur l’évolution du paysage académique guinéen et constituent une source d’espoir pour les générations futures de chercheurs.

𝐂𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 : 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a pris part ce mardi à la cérémonie officielle de clôture de la session du comité de pilotage du projet de développement des partenariats public-privé pour le renforcement des compétences industrielles dans le secteur stratégique de la transformation des minerais.

 

Aux côtés du ministre, cette session de haut niveau a enregistré la participation de la ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Mme Aminata Kaba, de la ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Mme Diami Diallo, du représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), M. Ansoumane Bérété, ainsi que de la représentante de la société ALTEO Guinée.

 

Conformément à la feuille de route adoptée lors du premier comité de pilotage, cette session a permis de dresser un bilan des résultats obtenus entre janvier et mai 2025, de réajuster les orientations stratégiques en tenant compte des recommandations issues de l’Unité de Gestion du Projet (UGP), et de procéder à la validation du document de cadrage de la phase pilote.

 

Prenant la parole, le ministre Alpha Bacar Barry a salué la dynamique multisectorielle enclenchée autour du projet, tout en appelant à une mobilisation accrue des parties prenantes. Il a notamment souligné l’importance d’inscrire cette initiative dans une vision à long terme, à travers le programme stratégique Simandou Académie, porté par la présidence de la République et conçu pour structurer durablement la formation et le développement des compétences industrielles en Guinée.

 

« Il ne s’agit pas de former pour un besoin ponctuel, mais de bâtir un mécanisme pérenne, capable de créer une chaîne de valeur cohérente », a déclaré le ministre.

 

À titre d’exemple, il a évoqué les avancées récentes de l’Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké, qui vient d’achever avec succès un programme de centre d’excellence financé par la Banque mondiale, illustrant ainsi la capacité des institutions nationales à s’aligner sur les standards internationaux.

 

Insistant sur la nécessité d’une approche pragmatique et orientée résultats, le ministre Alpha Bacar Barry a mis en garde contre les lourdeurs administratives susceptibles de compromettre l’efficacité du projet. « Si nous entrons dans un schéma bureaucratique classique, le premier ingénieur sortira en 2050. En revanche, si nous optons pour une logique d’efficacité et de solution, nous verrons les premiers résultats dans un délai très court », a-t-il affirmé.

 

Le ministre a conclu en réitérant l’engagement total de son département en faveur de ce projet stratégique. « Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation apportera son concours sans réserve à la mise en œuvre de ce projet. Il est de notre responsabilité de poser les fondations solides d’un écosystème national de formation industrielle, capable d’accompagner la transformation structurelle de notre économie. »