C’est une nouvelle page de l’histoire de la recherche scientifique féminine qui s’est ouverte en République de Guinée. Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a procédé, ce lundi 4 août 2025, au lancement officiel du Programme 250 PhD femmes enseignantes-chercheures et chercheures. Une initiative portée par le ministre Alpha Bacar Barry avec le ferme appui du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, et du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Amadou Oury Bah.

Ce programme inédit vise à renforcer la présence des femmes dans les plus hauts niveaux de la recherche et de l’enseignement supérieur, en leur offrant un accompagnement structuré depuis le master jusqu’au doctorat, dans une logique de mentorat, de mise en réseau et d’excellence inclusive.

La cérémonie, organisée à la Cité des Sciences et de l’Innovation, a réuni un parterre de personnalités féminines de premier plan. Étaient notamment présentes les ministres en fonction :

• Mme Rose Pola Pricemou, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique,

• Mme Diami Diallo, ministre de l’Environnement et du Développement d

Durable,

• MmeCharlotte Daffé, ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables,

• Mme Fatima Camara, ministre du Commerce

La symbolique de cette initiative s’est également exprimée par la présence remarquée de plusieurs anciennes ministres, figures emblématiques de l’engagement féminin dans les affaires publiques et la recherche, parmi lesquelles :

• Dr Makalé Traoré,
• Makalé Camara,
• Dr Mariama Djélo Barry,
• Hadja Aïcha Bah,
• Hadja Mariama Aribot,
• Hadja Mariame Béavogui.

Le lancement de ce programme marque un tournant stratégique dans la politique d’égalité des chances dans l’enseignement supérieur guinéen. En s’attaquant aux racines structurelles de la sous-représentation des femmes dans la recherche, la Guinée entend poser les fondations d’une génération de scientifiques et d’universitaires pleinement représentative de son potentiel intellectuel.

Dans le cadre du fonctionnement rotatif du Comité interministériel de pilotage et de coordination du Programme décennal de l’éducation en Guinée (CIPC-ProDEG), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI) a officiellement passé le flambeau au ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation.

La cérémonie, présidée par le Secrétaire général du MESRSI, Dr Facinet Conté, s’est tenue en présence de Madame Madeleine Bertolotti, nouvelle Représentante résidente de l’UNICEF en Guinée et cheffe de file des partenaires techniques et financiers du ProDEG.

Le CIPC joue un rôle stratégique dans l’orientation, la coordination et le suivi multisectoriel des politiques éducatives, avec pour objectif de renforcer la gouvernance du système éducatif, promouvoir l’inclusion et améliorer durablement la qualité de l’éducation à tous les niveaux.

Dans son allocution, Dr Facinet Conté a salué les progrès enregistrés sous la présidence du MESRSI, citant notamment la construction de nombreuses salles de classe au primaire, la formation des cadres de l’enseignement pré-universitaire, la mise en œuvre de la Politique nationale de l’emploi dans l’enseignement technique, ainsi que l’équipement des institutions d’enseignement supérieur et la mise en place d’une plateforme documentaire numérique.

À l’horizon 2029, le MESRSI entend poursuivre ses efforts sur le renforcement des infrastructures, mais surtout sur l’amélioration des conditions de travail du personnel enseignant : « Ceux qui portent l’éducation au quotidien méritent un engagement fort de notre part », a-t-il affirmé.

Le nouveau président du CIPC, Dr Youssouf Boundou Sylla, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, a souligné la continuité dans la gouvernance éducative guinéenne : « Nous avions cédé la présidence au MESRSI en tant qu’ancien Secrétaire général de l’enseignement technique, et aujourd’hui, c’est à notre tour de reprendre la coordination. »

Il a réaffirmé l’importance du cadre du CIPC en tant qu’espace stratégique de dialogue, d’échange de données et de formulation de recommandations concrètes pour sortir le système éducatif guinéen de l’impasse. « La seconde phase du ProDEG est déjà financée, et le plan d’action sectoriel validé. L’enjeu est de poursuivre les réformes structurelles avec une vision intégrée et partagée », a-t-il insisté.

Prenant la parole pour la première fois depuis sa prise de fonction, la représentante de l’UNICEF, Mme Bertolotti, a salué la dynamique de coordination interministérielle et intersectorielle, soulignant que l’éducation représente « un levier fondamental du développement du capital humain ».

Elle a réaffirmé l’engagement de l’UNICEF et des partenaires du Groupe local de l’Éducation, en co-leadership avec Plan International, à accompagner la Guinée dans une réforme cohérente et inclusive du système éducatif, du préscolaire à l’université.

Soixante-douze heures après avoir bénéficié, une nouvelle fois, de la confiance renouvelée du Président de la République, le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya, sur proposition du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Amadou Oury Bah, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a reçu ce vendredi les félicitations officielles de la Conférence des Recteurs et Directeurs Généraux des Institutions d’Enseignement Supérieur (IES).

Réunis autour du ministre dans une démarche collégiale, les chefs d’établissements supérieurs ont exprimé leur profonde satisfaction face à la reconduction de celui qu’ils qualifient de « catalyseur des réformes structurelles » de l’enseignement supérieur guinéen. À travers cette visite de courtoisie hautement symbolique, la Conférence a tenu à marquer son soutien indéfectible aux orientations stratégiques impulsées depuis 2021 sous l’autorité du ministre Alpha Bacar Barry.

Prenant la parole au nom de l’ensemble des dirigeants d’IES, le président de la Conférence a salué « une reconduction méritée qui consacre la vision, la rigueur et l’engagement constant du ministre en faveur d’un enseignement supérieur plus performant, connecté aux enjeux du développement national. » Il a réaffirmé l’adhésion pleine et entière des institutions à l’agenda de transformation du système universitaire guinéen.

En retour, le ministre Alpha Bacar Barry a exprimé sa gratitude au Chef de l’État et au Premier ministre pour la confiance renouvelée, ainsi qu’aux Recteurs et Directeurs Généraux pour leur fidélité à la dynamique collective enclenchée. « Cette reconduction est d’abord un devoir accru. Elle m’engage à poursuivre, avec vous, la consolidation des réformes entreprises pour bâtir un enseignement supérieur de qualité, inclusif, et résolument tourné vers l’innovation, la recherche et l’employabilité », a-t-il déclaré.

Dans un contexte de refondation institutionnelle, cette démarche de la Conférence traduit l’unité stratégique du secteur autour de son ministre, et ouvre une nouvelle séquence de travail collectif au service de l’excellence académique, de la souveraineté scientifique et du rayonnement des universités guinéennes.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a reçu en audience l’équipe dirigeante de 𝐍𝐢𝐦𝐛𝐚 𝐇𝐮𝐛, incubateur technologique de référence en Guinée. Cette rencontre a permis à la délégation de remercier officiellement le ministre pour son soutien actif à la première édition du programme 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐓𝐞𝐜𝐡𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬, tout en engageant les discussions sur l’organisation de sa deuxième édition.

Lancé en 2024, 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐓𝐞𝐜𝐡𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬 est un programme ambitieux qui vise à former chaque année une génération de talents technologiques capables de porter l’innovation, la transformation numérique et l’inclusion socio-économique en Guinée. À travers des formations de pointe, du mentorat et une mise en réseau avec des experts nationaux et internationaux, ce programme contribue à structurer l’écosystème tech guinéen tout en répondant aux défis de l’employabilité des jeunes.

Au cours de l’entretien, le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 a salué la pertinence de l’initiative et souligné son potentiel transformateur pour la Guinée. « 𝐒𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐓𝐞𝐜𝐡𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐫𝐞𝐳 𝐜𝐫𝐞́𝐞́ 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐬𝐨𝐥𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 », a-t-il affirmé avec conviction. Il a également invité l’équipe dirigeante de Nimba Hub à orienter prioritairement leurs actions vers les universités disposant de pôles Vie universitaire, afin de toucher directement les étudiants dans leur cadre d’apprentissage et de vie.

Les responsables de 𝐍𝐢𝐦𝐛𝐚 𝐇𝐮𝐛 ont, pour leur part, présenté le bilan positif de la première édition et exposé les grandes lignes de la deuxième, prévue dans les prochains mois. Ils ambitionnent notamment d’élargir la couverture géographique, de renforcer les partenariats techniques et de consolider les acquis pédagogiques.

En réaffirmant l’appui de son département à cette dynamique, le ministre a conclu en soulignant que l’innovation technologique et l’intelligence collective sont des leviers essentiels de souveraineté et de développement pour la Guinée.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry a accordé une audience à Mme 𝐒𝐞𝐝𝐚 𝐃𝐚𝐠̆𝐥𝐢, coordinatrice de l’Agence turque de coopération et de coordination (𝐓𝐈𝐊𝐀), dans le cadre du renforcement des partenariats stratégiques entre la République de Guinée et la République de Turquie.

Cette rencontre de haut niveau s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Guinée en Turquie, S.E.M. 𝐎𝐮𝐦𝐚𝐫 𝐊𝐚𝐧𝐝𝐞́, du secrétaire général du ministère, 𝐃𝐫 𝐅𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐭 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐞́, de la cheffe de cabinet, 𝐏𝐫 𝐅𝐚𝐧𝐭𝐚 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́, ainsi que du conseiller chargé de mission, M. 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥𝐚𝐲𝐞 𝐊𝐞𝐢𝐭𝐚.

Les échanges ont permis de passer en revue les axes prioritaires de coopération entre Ankara et Conakry, en mettant l’accent sur l’appui aux infrastructures pédagogiques et technologiques dans les institutions d’enseignement supérieur guinéennes.

Cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique du gouvernement guinéen en matière de transformation du système d’enseignement supérieur, fondée sur l’ouverture internationale, la modernisation des outils pédagogiques et le développement de partenariats à fort impact

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI), à travers sa Direction nationale de l’Innovation, a signé ce mardi un accord opérationnel de coopération avec Enabel, l’Agence belge de développement. Cet engagement stratégique s’inscrit dans le cadre du projet FRIT (Fragilité, Résilience, Innovation et Territoires) et vise à renforcer l’innovation scientifique et entrepreneuriale au sein des établissements d’enseignement supérieur en Guinée.

La cérémonie officielle, présidée par le ministre Alpha Bacar Barry, s’est tenue en présence des cadres du ministère, des responsables de la Direction nationale de l’Innovation et des représentants d’Enabel. Elle constitue une étape clé dans la mise en œuvre d’une stratégie nationale de valorisation de la recherche et de promotion d’un écosystème universitaire plus innovant et connecté au tissu économique.

Pour M. Saïd Karmaoui, directeur-pays d’Enabel en Guinée, cette coopération traduit une vision commune de l’innovation comme moteur de développement territorial et universitaire. L’accord prévoit plusieurs actions structurantes, parmi lesquelles :

• Le renforcement des pôles Vie, Entrepreneuriat et Innovation dans les régions de Conakry, Kindia et Dalaba ;
• La maturation et la valorisation des résultats de la recherche appliquée ;
• La création d’une base de données cartographique des initiatives innovantes ;
• L’organisation de sessions d’idéation et le soutien au prototypage des projets les plus prometteurs ;
• L’intégration des priorités transversales : genre, climat, durabilité, gouvernance et travail décent.

« L’innovation est un levier essentiel pour stimuler la créativité, renforcer la compétitivité et ouvrir de nouvelles perspectives économiques. Ce partenariat reflète notre ambition partagée de bâtir une université ouverte sur son environnement », a déclaré M. Karmaoui.

De son côté, le ministre Alpha Bacar Barry a mis en exergue la nécessité de consolider le lien entre l’université et le monde du travail, encore trop souvent fragmenté. Il a annoncé la mise en place prochaine d’un fonds d’amorçage pour soutenir les start-ups issues des pôles Vie et des concours d’innovation universitaire : « Il ne s’agit plus seulement de prototyper, mais de structurer un véritable parcours d’accompagnement de l’idée au marché. Nous avons le devoir de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs issus du monde académique. »

Le ministre a également plaidé pour une mobilisation accrue de partenaires techniques et financiers, tout en appelant à l’extension du dispositif aux écoles d’ingénieurs de Dalaba et Mamou, véritables viviers d’innovations technologiques.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a effectué, ce jeudi, une visite sur le site du bâtiment qui abritera prochainement l’Institut ouest-africain de mathématiques, au sein de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Cette initiative ambitieuse s’inscrit dans une dynamique de modernisation du système d’enseignement supérieur guinéen, avec l’objectif de positionner la Guinée comme un hub scientifique et technologique de référence en Afrique de l’Ouest.

Cet institut, qui bénéficiera de l’appui de partenaires techniques et financiers régionaux et internationaux, se veut un centre d’excellence dédié à la formation et à la recherche en mathématiques fondamentales et appliquées. Il ambitionne d’attirer les meilleurs étudiants et chercheurs du continent grâce à des programmes académiques de haut niveau, des séminaires scientifiques internationaux et des projets de recherche collaborative, en phase avec les enjeux technologiques et numériques mondiaux.

À travers ce projet, le ministre Alpha Bacar Barry entend doter la Guinée d’un outil stratégique pour répondre au déficit de compétences scientifiques de pointe et pour stimuler la production intellectuelle au service du développement. L’Institut jouera un rôle clé dans la formation d’une élite capable de relever les défis liés à la transition numérique, au développement industriel et à la compétitivité des économies africaines.

En érigeant cet institut au cœur de Conakry, la Guinée confirme sa détermination à faire de l’Université Gamal Abdel Nasser un acteur majeur du paysage scientifique africain. L’infrastructure, en cours de finalisation, incarne la volonté du ministre de transformer l’enseignement supérieur guinéen en un moteur d’innovation, de croissance et de coopération régionale.

Une semaine après leur brillante admission à la 47ᵉ session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), tenue du 7 au 16 juillet 2025 à N’Djamena, les 59 enseignants-chercheurs guinéens admis ont été reçus cet après-midi par Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, par ailleurs président en exercice du Conseil des ministres du CAMES. Avec 59 lauréats sur 75 candidats présentés, la Guinée atteint un taux de réussite remarquable de 78,67 %, un record dans l’histoire récente du pays.

Lors de la cérémonie de félicitations, Alpha Bacar Barry a salué une « victoire collective qui traduit la montée en gamme du système universitaire guinéen ». Il a rappelé que cette performance est le fruit « d’un travail de fond sur la qualité académique, le mentorat des candidats et les réformes institutionnelles visant à doter la Guinée d’une élite scientifique reconnue sur la scène africaine ».

Le ministre a également souligné le rôle déterminant du soutien présidentiel, rendant hommage au Général Mamadi Doumbouya « pour sa vision stratégique qui place l’enseignement supérieur et la recherche au cœur du développement économique et social ». Il a annoncé de nouvelles mesures de valorisation des enseignants-chercheurs, notamment à travers des programmes de recherche compétitifs et des partenariats interuniversitaires renforcés dans l’espace CAMES.

Cette session du CAMES consacre des enseignants issus d’un large spectre disciplinaire : sciences fondamentales, sciences médicales, sciences de l’ingénieur, lettres, sciences humaines et sociales. Elle confirme le positionnement croissant de la Guinée comme un acteur académique émergent dans la sous-région, en témoigne l’augmentation constante du taux de réussite de ses candidats au fil des années.