𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐄́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐥’𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 𝐒𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐓𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐦𝐨𝐮 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐚 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨𝐯𝐨𝐥𝐭𝐚𝐢̈𝐪𝐮𝐞

Dans une dynamique résolument tournée vers la transition énergétique et la valorisation des énergies renouvelables dans l’enseignement supérieur, l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou (IST-M) a officiellement mis en service une centrale photovoltaïque sur son campus, marquant une étape stratégique dans la modernisation énergétique de ses infrastructures.

Cette installation, fruit d’une coopération technique entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et ses partenaires au développement, vise à couvrir une part substantielle des besoins en électricité de l’établissement, tout en réduisant son empreinte carbone.

D’une puissance installée de 𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐰𝐚𝐭𝐭𝐬 (𝟏𝟓 𝐤𝐖), couplée à un transformateur de 𝟏𝟎𝟎 𝐤𝐕𝐀 dans un système hybride intégrant trois onduleurs de marque Vitrine Énergies, la centrale assure une alimentation électrique continue des salles de cours, des laboratoires techniques et des services administratifs. Au-delà de son apport énergétique, cette infrastructure constitue un support pédagogique de premier plan pour les étudiants des filières d’ingénierie énergétique et de génie électrique, qui pourront désormais s’exercer à la maintenance et à l’analyse de performances d’un système photovoltaïque opérationnel.

Présent à la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, a salué une initiative « en parfaite cohérence avec la vision gouvernementale d’un enseignement supérieur résilient, durable et axé sur l’innovation».

Par cette avancée, l’IST de Mamou se positionne comme un acteur de référence dans la lutte contre le changement climatique et la promotion de solutions énergétiques durables, illustrant la volonté des autorités guinéennes de faire des institutions académiques de véritables laboratoires de la transition écologique.

 

 

𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 𝐞́𝐥𝐮 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐚̀ 𝐥’𝐢𝐬𝐬𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟒𝟐𝐞𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞

La capitale guinéenne a accueilli, du 𝟐𝟐 𝐚𝐮 𝟐𝟑 𝐦𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟐𝟓, les travaux de la 42e session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Cette rencontre de haut niveau, qui a réuni les ministres en charge de l’enseignement supérieur des États membres, s’est conclue par l’élection du ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, à la présidence du Conseil des ministres du CAMES.

Cette élection marque une reconnaissance du leadership de la Guinée dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Afrique francophone. Elle s’inscrit dans le sillage des efforts constants du Président de la République, le 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, en faveur de la refondation du système éducatif national, de la valorisation du capital humain et du repositionnement stratégique de la Guinée sur la scène scientifique et académique africaine.

Au terme des travaux, les ministres ont adopté un certain nombre de résolutions majeures portant notamment sur la consolidation des mécanismes d’assurance qualité, la promotion de la mobilité académique, la reconnaissance mutuelle des diplômes, ainsi que le renforcement de la gouvernance universitaire dans l’espace CAMES. Ces décisions visent à approfondir l’intégration régionale dans le domaine de l’enseignement supérieur et à harmoniser les standards académiques au sein des pays membres.

Le nouveau président du Conseil des ministres aura pour mission de piloter la mise en œuvre de ces résolutions et d’accompagner la dynamique de transformation du CAMES, dans un esprit d’innovation, d’inclusivité et de coopération panafricaine.

L’élection d’𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 salue également son engagement en faveur de la digitalisation des universités, de la professionnalisation des formations et du rayonnement international du savoir africain. Elle confère à la Guinée un rôle central dans les orientations futures du système universitaire africain.