À Conakry, l’agenda scientifique et environnemental régional s’accélère. Ce mercredi, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, également président en exercice du Conseil des ministres du West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL), a présidé la cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire de son Conseil d’administration.
Cette rencontre stratégique réunit les principaux acteurs de la recherche et de la coopération scientifique en Afrique de l’Ouest autour des enjeux du climat, de la gestion durable des terres et du renforcement des capacités académiques et institutionnelles. Elle prépare directement les travaux des ministres du WASCAL, attendus vendredi à Conakry, sous la présidence de M. 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲.
Dans son allocution, le ministre a rappelé la vocation fédératrice de l’institution : « Le 𝐖𝐀𝐒𝐂𝐀𝐋 est une réponse collective et ambitieuse aux défis environnementaux et climatiques qui frappent notre région. Sa vision est claire : produire et valoriser la recherche scientifique afin de renforcer la résilience de nos communautés, tout en promouvant une gestion durable de nos ressources naturelles. »
Insistant sur l’importance des synergies, il a ajouté : « Il est indispensable de renforcer davantage nos partenariats avec les institutions académiques, les gouvernements, la société civile et les organisations internationales. Ensemble, nous pouvons bâtir un réseau solide de connaissances, d’innovations et de bonnes pratiques, capable de répondre efficacement aux défis d’aujourd’hui et d’anticiper ceux de demain. »
Évoquant l’expérience guinéenne, M. 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 a souligné : « Ces dernières années ont été particulièrement marquantes pour la Guinée. Notre pays a bénéficié d’une avancée significative avec la construction d’une école doctorale au sein de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, dédiée au programme de formation intitulé Changement Climatique, Mines et Forêts. La première cohorte de doctorants est déjà recrutée, et cette initiative témoigne de l’impact concret du WASCAL dans le renforcement des capacités de nos chercheurs, décideurs et institutions. »
Au-delà des échanges techniques, cette session illustre la volonté des États membres de consolider la gouvernance du WASCAL, devenu un instrument incontournable dans la lutte contre les effets du changement climatique et la promotion d’une recherche appliquée au service du développement durable.