Placée sous la présidence du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, la cérémonie de l’UNIPOD Innovation Demo Day a réuni ce mercredi plusieurs dizaines de jeunes innovateurs venus de Guinée et d’autres pays africains. Ce rendez-vous marque l’aboutissement d’un programme intensif de formation et de prototypage, porté par l’incubateur public UNIPOD de l’IST de Mamou avec l’appui du PNUD, de Smart Africa, de l’Ambassade du Japon et d’acteurs du secteur privé.

Durant plusieurs semaines, 𝟓𝟕 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 ont bénéficié d’un accompagnement avancé au sein de l’UniPod de Mamou, présenté comme l’un des espaces d’innovation les plus dynamiques de la région. Tous ont développé un prototype intégrant des composantes d’intelligence artificielle — une première pour un dispositif public guinéen. Le Demo Day leur a permis de présenter leurs solutions, leurs modèles économiques et leurs perspectives devant un public institutionnel et technique.

Dans son intervention, le ministre 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐲 a souligné que cette dynamique s’inscrit dans un mouvement plus large d’affirmation de la jeunesse scientifique africaine, appelant au renforcement des liens entre universités, centres de recherche et secteur privé. Il a rappelé que « la montée en compétences et l’accès aux technologies » sont désormais au cœur des priorités publiques, conformément à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚.

Le gouvernement poursuit, en parallèle, la mise en place d’infrastructures dédiées à l’innovation, notamment au sein de la Cité des Sciences et de l’Innovation de Guinée, où se déploient de nouveaux mécanismes d’accompagnement et un dispositif d’amorçage pour les projets issus des universités. Le ministre a également annoncé l’ouverture de l’Institut Ouest-Africain de Mathématiques et le lancement d’un Master en intelligence des données et blockchain, destinés à combler le déficit de compétences dans les filières stratégiques du numérique. La relance des écoles doctorales, dont une première structure spécialisée à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, participe de cette même dynamique.

« La Guinée dispose désormais d’un socle de talents et d’idées », a conclu le ministre. « Notre responsabilité collective est de consolider cet écosystème pour permettre l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs technologiques. »