Le ministre de lâEnseignement SupĂ©rieur, de la Recherche Scientifique et de lâInnovation, M. Alpha Bacar Barry, a pris part ce mardi Ă la cĂ©rĂ©monie officielle de clĂŽture de la session du comitĂ© de pilotage du projet de dĂ©veloppement des partenariats public-privĂ© pour le renforcement des compĂ©tences industrielles dans le secteur stratĂ©gique de la transformation des minerais.
Aux cĂŽtĂ©s du ministre, cette session de haut niveau a enregistrĂ© la participation de la ministre de lâEnseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de lâEmploi, Mme Aminata Kaba, de la ministre de lâEnvironnement et du DĂ©veloppement Durable, Mme Diami Diallo, du reprĂ©sentant de lâOrganisation des Nations unies pour le dĂ©veloppement industriel (ONUDI), M. Ansoumane BĂ©rĂ©tĂ©, ainsi que de la reprĂ©sentante de la sociĂ©tĂ© ALTEO GuinĂ©e.
ConformĂ©ment Ă la feuille de route adoptĂ©e lors du premier comitĂ© de pilotage, cette session a permis de dresser un bilan des rĂ©sultats obtenus entre janvier et mai 2025, de rĂ©ajuster les orientations stratĂ©giques en tenant compte des recommandations issues de lâUnitĂ© de Gestion du Projet (UGP), et de procĂ©der Ă la validation du document de cadrage de la phase pilote.
Prenant la parole, le ministre Alpha Bacar Barry a saluĂ© la dynamique multisectorielle enclenchĂ©e autour du projet, tout en appelant Ă une mobilisation accrue des parties prenantes. Il a notamment soulignĂ© lâimportance dâinscrire cette initiative dans une vision Ă long terme, Ă travers le programme stratĂ©gique Simandou AcadĂ©mie, portĂ© par la prĂ©sidence de la RĂ©publique et conçu pour structurer durablement la formation et le dĂ©veloppement des compĂ©tences industrielles en GuinĂ©e.
« Il ne sâagit pas de former pour un besoin ponctuel, mais de bĂątir un mĂ©canisme pĂ©renne, capable de crĂ©er une chaĂźne de valeur cohĂ©rente », a dĂ©clarĂ© le ministre.
Ă titre dâexemple, il a Ă©voquĂ© les avancĂ©es rĂ©centes de lâInstitut SupĂ©rieur des Mines et GĂ©ologie de BokĂ©, qui vient dâachever avec succĂšs un programme de centre dâexcellence financĂ© par la Banque mondiale, illustrant ainsi la capacitĂ© des institutions nationales Ă sâaligner sur les standards internationaux.
Insistant sur la nĂ©cessitĂ© dâune approche pragmatique et orientĂ©e rĂ©sultats, le ministre Alpha Bacar Barry a mis en garde contre les lourdeurs administratives susceptibles de compromettre lâefficacitĂ© du projet. « Si nous entrons dans un schĂ©ma bureaucratique classique, le premier ingĂ©nieur sortira en 2050. En revanche, si nous optons pour une logique dâefficacitĂ© et de solution, nous verrons les premiers rĂ©sultats dans un dĂ©lai trĂšs court », a-t-il affirmĂ©.
Le ministre a conclu en rĂ©itĂ©rant lâengagement total de son dĂ©partement en faveur de ce projet stratĂ©gique. « Le ministĂšre de lâEnseignement SupĂ©rieur, de la Recherche Scientifique et de lâInnovation apportera son concours sans rĂ©serve Ă la mise en Ćuvre de ce projet. Il est de notre responsabilitĂ© de poser les fondations solides dâun Ă©cosystĂšme national de formation industrielle, capable dâaccompagner la transformation structurelle de notre Ă©conomie. »